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La “viande de nulle part” est peut-être ici ou là...

Depuis quelques jours et partout en région, des délégations de jeunes agriculteurs contrôlent l’origine des viandes dans les grandes surfaces normandes.

JA Basse-Normandie ne relâche pas la pression sur l’origine des viandes vendues par la grande distribution. Samedi, de Bayeux à Caen en passant par Lisieux, plusieurs délégations de jeunes agriculteurs, de façon ludique et sans détérioration ni sortie de produits, ont pointé à coup de stickers “bien (viande d’origine connue)” ou de “pas bien (viande de nulle part)” les bonnes et mauvaises pratiques vis-à-vis du consommateur. “Nous exigeons l’étiquetage du pays d’origine des viandes, insiste Rodolphe Lormelet, président de JA Calvados et Basse-Normandie. Pour que le consommateur se repère dans la masse de produits, nous scrutons les emballages. Nous y apposons un sticker pour différencier les bonnes et les mauvaises pratiques d’étiquetage. Nos relevés sont ensuite répertoriés sur un site internet viandedenullepart.com”. Au Leclerc d’Ifs, force est de constater que le rayon boucherie traditionnelle, qui travaille avec 70 fermes de la région, ne prête pas le flanc à la critique. A contrario, dans les bacs ou linéaires
et plus particulièrement concernant les produits transformés, on entre de plain-pied dans une jungle de codes parfois trompeurs. “Non, ce code couleur bleu-blanc-rouge ne signifie pas que cet animal a été élevé en France, explique ce JA. Pour le consommateur, si, sans doute”. Presque une tromperie avérée dont la grande distribution n’est pas forcément responsable. Du côté de la direction du Leclerc, on fait remarquer à ce titre que “sous marque distributeur, il n’y a pas d’ambiguïté”. “Les transformateurs doivent jouer le jeu, conclut Rodolphe Lormelet appuyé par Jean-Yves Heurtin, président de la FDSEA du Calvados, venu en aîné donner un coup de main. En attendant, JA Basse-Normandie poursuit son action dans le temps, toutes enseignes confondues, toutes viandes confondues.

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