Recensement agricole
11 600 actifs agricoles dans 5 900 exploitations
Recensement agricole
La Ferme Orne, ce sont 11 600 actifs agricoles permanents dans 5 900 exploitations mettant en valeur 397 400 ha de surface agricole utilisée sur les 448 000 ha de SAU du département.
Les élus de la Chambre d’Agriculture ont eu la primeur des tendances du recensement agricole 2010. Des chiffres bruts qui demandent à être affinés mais une froideur statistique s’impose. Depuis 40 ans, 30 exploitations disparaissent chaque mois dans l’Orne.
De 8 420 exploitations en 2000 à 5 900 en 2010
En 2010, le département compte 11 600 actifs agricoles permanants dans 5 900 exploitations agricoles mettant en valeur 397 400 ha de surface agricole utilisée sur les 448 000 ha de SAU du département. En 2010, on était à 16 050 actifs dans 8 420 exploitations pour 412 000 ha de SAU. En 40 ans, la main-d’œuvre agricole a diminué de 44 890 personnes (55 650 actifs permanents en 1970). La part des actifs agricoles dans la population active totale du département est de 10 % (4 % au niveau national).
La féminisation du secteur agricole est significative également. Les femmes représentent un tiers des personnes travaillant dans les exploitations. Quasiment le même niveau qu’en 2000.
Femmes : 28 % des chefs d’exploitations
En 10 ans, 2 500 exploitations ont disparu (en moyenne une chaque jour depuis 1970). Parallèlement, l’adaptation aux nouvelles conditions de production s’est accompagnée d’un gain de productivité de 27 %. Un emploi agricole valorise 47 ha contre 37 en 2000.
Six exploitations sur dix sont dites de taille économique moyenne ou grande. Les grandes exploitations (PBS supérieur ou égal à 100 000 e) maintiennent leur effectif entre les deux recensements. L’exploitation moyenne ornaise, en 2010, dispose de 67 ha de SAU (49 ha en 2000), 94 400 e de PBS (67 100 e en 2000), 1,4 unité de travail agricole (1,3 en 2000) et 85 UGB (Unité Gros Bovins) contre 64 en 2000.
- 15 % de surfaces exploitées
En 2010, la baisse des surfaces agricoles exploitées représente 15 % des surfaces exploitées en 1970. La surface toujours en herbe a fortement diminué en 10 ans. De 186 400 ha en 2000, elle est passée à 159 400 ha. Cette diminution s’accompagne d’une augmentation des autres surfaces fourragères de 79 750 ha à 84 200 ha, des surfaces céréalières de 106 500 ha à 117 500 ha et des surfaces en oléagineux de 15 600 ha à 22 900 ha. Seules, les exploitations orientées en grandes cultures augmentent significativement en nombre. De 705 en 2000 à 880 en 2010.
En terme de production, les exploitations sont spécialisées majoritairement en bovins lait, puis en bovins viande, puis en ovins/caprins et autres herbivores et enfin en grandes cultures. Les structures d’exploitation de polyculture/élevage sont bien représentées. Les unités classées en “autres herbivores” sont pour l’essentiel le fait de petites exploitations détenant plus particulièrement des élevages ovins et équins.
Le cheptel de vaches laitières (106 150 unités) a diminué de plus de 12 500 têtes depuis 2000. C’est le huitième cheptel laitier départemental de France. Dans les 3 départements bas-normands, le nombre d’exploitations laitières baisse au même rythme. En 40 ans, le cheptel laitier a baissé de 39 % et le troupeau laitier moyen par exploitation est 5 fois plus important. Celui des vaches allaitantes, avec 57 650 unités, est depuis 2000 également en baisse (- 6 900) alors qu’il n’a cessé de progresser entre 1970 et 2000. Le cheptel des vaches allaitantes a quasiment été multiplié par 7. L’élevage des chevaux continue de se développer (1 600 équidés de plus en 10 ans).
Enfin, dans le secteur hors-sol, l’effectif de volailles est relativement stable en particulier en poules pondeuses et poulets avec 2 320 000 unités. En revanche, l’effectif porcin en baisse de 16 000 unités, compte 101 000 têtes.
Moins de GAEC
La forme juridique d’exploitations individuelles reste majoritaire et représente 68 % des structures (82 % en 2000). Celle des formes sociétaires progressent nettement pour les EARL (1 030 en 2010 contre 718 en 2000). Enfin, le nombre de GAEC diminue passant de 566 à 530.
Installation
De 2000 à 2008, le nombre d’installations aidées est en moyenne compris entre 80 et 90 à l’exception de 2006 (70 installations). Les femmes représentent 25 à 30 % des jeunes installés. Du fait de la crise des filières agricoles à partir de 2009, le nombre d’installations a fortement chuté. 75 puis 59 en 2010 et probablement 66 en 2011. L’installation avant 40 ans se fait majoritairement en production laitières, puis en vaches allaitantes et significativement moins en grandes cultures.
De 8 420 exploitations en 2000 à 5 900 en 2010
En 2010, le département compte 11 600 actifs agricoles permanants dans 5 900 exploitations agricoles mettant en valeur 397 400 ha de surface agricole utilisée sur les 448 000 ha de SAU du département. En 2010, on était à 16 050 actifs dans 8 420 exploitations pour 412 000 ha de SAU. En 40 ans, la main-d’œuvre agricole a diminué de 44 890 personnes (55 650 actifs permanents en 1970). La part des actifs agricoles dans la population active totale du département est de 10 % (4 % au niveau national).
La féminisation du secteur agricole est significative également. Les femmes représentent un tiers des personnes travaillant dans les exploitations. Quasiment le même niveau qu’en 2000.
Femmes : 28 % des chefs d’exploitations
En 10 ans, 2 500 exploitations ont disparu (en moyenne une chaque jour depuis 1970). Parallèlement, l’adaptation aux nouvelles conditions de production s’est accompagnée d’un gain de productivité de 27 %. Un emploi agricole valorise 47 ha contre 37 en 2000.
Six exploitations sur dix sont dites de taille économique moyenne ou grande. Les grandes exploitations (PBS supérieur ou égal à 100 000 e) maintiennent leur effectif entre les deux recensements. L’exploitation moyenne ornaise, en 2010, dispose de 67 ha de SAU (49 ha en 2000), 94 400 e de PBS (67 100 e en 2000), 1,4 unité de travail agricole (1,3 en 2000) et 85 UGB (Unité Gros Bovins) contre 64 en 2000.
- 15 % de surfaces exploitées
En 2010, la baisse des surfaces agricoles exploitées représente 15 % des surfaces exploitées en 1970. La surface toujours en herbe a fortement diminué en 10 ans. De 186 400 ha en 2000, elle est passée à 159 400 ha. Cette diminution s’accompagne d’une augmentation des autres surfaces fourragères de 79 750 ha à 84 200 ha, des surfaces céréalières de 106 500 ha à 117 500 ha et des surfaces en oléagineux de 15 600 ha à 22 900 ha. Seules, les exploitations orientées en grandes cultures augmentent significativement en nombre. De 705 en 2000 à 880 en 2010.
En terme de production, les exploitations sont spécialisées majoritairement en bovins lait, puis en bovins viande, puis en ovins/caprins et autres herbivores et enfin en grandes cultures. Les structures d’exploitation de polyculture/élevage sont bien représentées. Les unités classées en “autres herbivores” sont pour l’essentiel le fait de petites exploitations détenant plus particulièrement des élevages ovins et équins.
Le cheptel de vaches laitières (106 150 unités) a diminué de plus de 12 500 têtes depuis 2000. C’est le huitième cheptel laitier départemental de France. Dans les 3 départements bas-normands, le nombre d’exploitations laitières baisse au même rythme. En 40 ans, le cheptel laitier a baissé de 39 % et le troupeau laitier moyen par exploitation est 5 fois plus important. Celui des vaches allaitantes, avec 57 650 unités, est depuis 2000 également en baisse (- 6 900) alors qu’il n’a cessé de progresser entre 1970 et 2000. Le cheptel des vaches allaitantes a quasiment été multiplié par 7. L’élevage des chevaux continue de se développer (1 600 équidés de plus en 10 ans).
Enfin, dans le secteur hors-sol, l’effectif de volailles est relativement stable en particulier en poules pondeuses et poulets avec 2 320 000 unités. En revanche, l’effectif porcin en baisse de 16 000 unités, compte 101 000 têtes.
Moins de GAEC
La forme juridique d’exploitations individuelles reste majoritaire et représente 68 % des structures (82 % en 2000). Celle des formes sociétaires progressent nettement pour les EARL (1 030 en 2010 contre 718 en 2000). Enfin, le nombre de GAEC diminue passant de 566 à 530.
Installation
De 2000 à 2008, le nombre d’installations aidées est en moyenne compris entre 80 et 90 à l’exception de 2006 (70 installations). Les femmes représentent 25 à 30 % des jeunes installés. Du fait de la crise des filières agricoles à partir de 2009, le nombre d’installations a fortement chuté. 75 puis 59 en 2010 et probablement 66 en 2011. L’installation avant 40 ans se fait majoritairement en production laitières, puis en vaches allaitantes et significativement moins en grandes cultures.