Opération Fermes ouvertes
250 scolaires dans les exploitations
La FDSEA de la Manche a participé à l’opération Fermes ouvertes, lancée par le réseau national tout au long du mois de juin. L’occasion pour les exploitants de montrer aux plus jeunes leur outil de travail, de parler de leur métier et de leur environnement.
La FDSEA de la Manche a participé à l’opération Fermes ouvertes, lancée par le réseau national tout au long du mois de juin. L’occasion pour les exploitants de montrer aux plus jeunes leur outil de travail, de parler de leur métier et de leur environnement.
La FDSEA de la Manche organise depuis plusieurs années l’opération Fermes ouvertes à destination des scolaires. Des agriculteurs invitent ainsi les élèves de CM1 et CM2 au sein de leur exploitation, le temps d’une demi-journée, afin de leur faire découvrir le métier et leur quotidien à la ferme.
Cette année, en raison de la crise sanitaire, le format devait être différent : ce sont les agriculteurs qui devaient se rendre en classe. Les mesures ayant été allégées, il a été possible pour les exploitants d’accueillir chez eux les élèves et les enseignants. Un moment fort apprécié de part et d’autre. « Au total, nous avons accueilli 10 classes de six écoles chez 7 exploitants », note Florence Goron, présidente de la commission agricultrices en charge de l’opération. Ayant elle-même accueilli au sein de son exploitation les élèves de l’école de Gavray, elle a pu apprécier la curiosité des jeunes. « Notre objectif est de faire connaître notre métier et tous les métiers autour de nous », précise-t-elle.
Au total, ce sont 250 élèves qui ont pu se familiariser au monde agricole et à la vie à la ferme. « Ces visites apportent également un support pédagogique aux instituteurs afin de faire comprendre aux enfants l’origine des produits qu’ils consomment habituellement », ajoute Florence Goron. C’est ce qu’on appelle « de la fourche à la fourchette ». A noter que les laiteries ont fourni les produits laitiers pour le gouter des enfants.
Pour l’année prochaine, le contexte devrait être différent. Et de nombreuses écoles devraient retrouver le chemin des exploitations.