Orne
Les cultures, ça me botte
Orne
Les 29 élèves de la classe de CM1 et de la classe d’intégration scolaire (CLIS) de l’école Victor Hugo de l’Aigle sont partis à la découverte des grandes cultures chez Marc Gegu, à La Chapelle-Viel dans l’Orne.
Cela faisait bien longtemps que je dormais au fond du placard. Mais ce vendredi 15 juin n’est pas une journée comme les autres. Aux aurores, mon propriétaire, un petit garçon de CM2 de l’école Victor Hugo de l’Aigle me sort de la grande caisse dans laquelle j’étais bien assoupie. Aujourd’hui, il va avoir besoin de sa fidèle paire de bottes. J’entends murmurer qu’il a une sortie scolaire, et qu’il risque de devoir patauger dans la gadoue. Sans demander son reste, il me chausse en vitesse, pour rejoindre l’école de Victor Hugo de l’Aigle. Sur place, nous sommes 29 pointures, de la classe de CM2 et de la classe CLIS, prêtes à monter dans le car, direction la campagne, à un jet de pierre de l’Aigle, à La Chapelle-Viel.
Marc Gegu, l’agriculteur se présente. “Cela fait 28 ans que j’exploite les terres que vous voyez ici. Je suis spécialisé dans les productions végétales, donc vous ne verrez pas d’animaux aujourd’hui, mais je vais vous faire découvrir les cultures qui sont à la base de l’alimentation humaine et animale. L’envie de devenir agriculteur m’est venue de mes parents, qui étaient eux mêmes producteurs. C’est ce qui m’a poussé à reprendre des terres après mon BTS agricole”. Sans tarder, Marc amène les élèves faire le tour des parcelles de l’exploitation.
Un métier technique
Force est de constater que les élèves ne sont pas tous au même niveau de connaissance. Une partie habite en HLM, d’autres habitent à la campagne, et certains ont des parents proches qui sont installés, ou qui travaillent dans des exploitations. Blé, colza, lin, pois, féverole, Marc Gegu va s’attacher à faire reconnaître aux enfants les plantes qu’il cultive, et leurs fonctions. Le blé pour faire la farine, le pois pour l’alimentation des animaux, le colza pour l’huile, ...
M. Prune, le maître de la classe de CM2 observe que “les enfants ont souvent une vision assez décalée de l’agriculture. Au contact des explications de l’agriculteur, des bâtiments et du matériel, ils se rendent compte que le métier est très technique et qu’il est nécessaire de faire des études pour s’installer”.
Déjà 11 h, nous devons rentrer à l’école. C’était court, mais je me suis bien dégourdi les semelles. Je suis même monté dans la cabine de la moissonneuse batteuse. Quand viendra le temps des récoltes, j’aurai une petite pensée pour Marc Gegu, qui devra rentrer bien vite sa production pour la mettre à l’abri de l’humidité.
Marc Gegu, l’agriculteur se présente. “Cela fait 28 ans que j’exploite les terres que vous voyez ici. Je suis spécialisé dans les productions végétales, donc vous ne verrez pas d’animaux aujourd’hui, mais je vais vous faire découvrir les cultures qui sont à la base de l’alimentation humaine et animale. L’envie de devenir agriculteur m’est venue de mes parents, qui étaient eux mêmes producteurs. C’est ce qui m’a poussé à reprendre des terres après mon BTS agricole”. Sans tarder, Marc amène les élèves faire le tour des parcelles de l’exploitation.
Un métier technique
Force est de constater que les élèves ne sont pas tous au même niveau de connaissance. Une partie habite en HLM, d’autres habitent à la campagne, et certains ont des parents proches qui sont installés, ou qui travaillent dans des exploitations. Blé, colza, lin, pois, féverole, Marc Gegu va s’attacher à faire reconnaître aux enfants les plantes qu’il cultive, et leurs fonctions. Le blé pour faire la farine, le pois pour l’alimentation des animaux, le colza pour l’huile, ...
M. Prune, le maître de la classe de CM2 observe que “les enfants ont souvent une vision assez décalée de l’agriculture. Au contact des explications de l’agriculteur, des bâtiments et du matériel, ils se rendent compte que le métier est très technique et qu’il est nécessaire de faire des études pour s’installer”.
Déjà 11 h, nous devons rentrer à l’école. C’était court, mais je me suis bien dégourdi les semelles. Je suis même monté dans la cabine de la moissonneuse batteuse. Quand viendra le temps des récoltes, j’aurai une petite pensée pour Marc Gegu, qui devra rentrer bien vite sa production pour la mettre à l’abri de l’humidité.