Guidage par GPS
Les éleveurs s’y intéressent aussi
Guidage par GPS
Très couramment utilisé en région de grande culture, le guidage par GPS commence à se développer dans les exploitations d’élevage, dans les CUMA et chez les entrepreneurs de travaux agricoles.
Plus besoin de jalonner avec le guidage assisté.
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Teejet
Sur le marché, on trouve principalement trois niveaux d’équipement : la barre de guidage, l’autoguidage et le guidage de précision RTK. Actuellement, c’est surtout le premier niveau d’équipement, à savoir la barre de guidage, qui est commercialisé dans le département.
La barre de guidage ou le guidage assisté
Cet équipement consiste à donner des indications visuelles et parfois sonores pour suivre le tracé de référence calculé par le GPS. Le chauffeur conduit en s’ajustant sur ce tracé qui peut se matérialiser par des barres de diodes lumineuses ou mieux par un affichage sur écran.
La barre de guidage est adaptée pour les outils larges (précision de 20 à 40 cm). Elle permet de supprimer les jalons et de travailler quand la visibilité est réduite (nuit, brouillard, parcelle vallonnée, poussière…). Les zones de recouvrement ou de manque peuvent être diminuées en particulier pour les travaux réalisés “au jugé” (épandage d’engrais sur prairie…) ou après des travaux de semis sans traceur (courant avec le semis combiné 3 m).Cela entraîne parfois un décalage significatif lors de la pulvérisation ou de la fertilisation.
Parmi les inconvénients, on peut noter que le niveau de précision n’est pas satisfaisant pour des outils de faible largeur et quand la vitesse de déplacement est lente (5 km/h). Bien que les écrans se soient améliorés, la précision nécessite une certaine attention de la part du chauffeur, ce qui peut occasionner de la fatigue sur des gros chantiers.
Pour les modèles les plus perfectionnés, il est possible de faire un arpentage des parcelles, de récupérer les données du chantier, d’associer des coupures automatiques de tronçons de la rampe du pulvérisateur ou d’évoluer vers plus de précision (5 à 15 cm) avec des abonnements (Omnistar, SF2 John Deere) et l’adjonction d’un système d’autoguidage.
La barre de guidage étant peu encombrante et assez simple à installer, il est conseillé de demander une démonstration à son commercial pour mieux se rendre compte des possibilités.
L’autoguidage : plus de confort
Si l’on recherche un niveau de guidage plus régulier et plus confortable, il est nécessaire de s’orienter vers les systèmes d’autoguidage. Dans ce cas, la direction du tracteur est asservie électriquement ou hydrauliquement. L’équipement électrique peut être une molette fixée sur l’extérieur du volant ou un volant universel qui remplace ou emprisonne le volant d’origine.
L’asservissement hydraulique est monté par les tractoristes. Selon les essais réalisés par ARVALIS, ce système apporte plus de précision.
Le chauffeur ne touche pas au volant et peut se concentrer sur la surveillance du matériel. Sauf si le système est équipé de l’option “Fourrières”, le chauffeur reprend la main dans les bouts de champs. Généralement, l’autoguidage est associé à un système de correction plus précis (abonnement, balise RTK). L’investissement varie de 8 000 à plus de 30 000 €, selon le niveau de précision et l’intégration ou non au tracteur.
Balise RTK : la précision centimétrique
La balise fixe RTK, positionnée dans un rayon de 10 à 15 kilomètres maximum du chantier, envoie un signal de correction au GPS qui permet d’obtenir une précision inférieure à 3 cm. On peut acheter sa propre balise (au moins 10 000 €) ou payer un abonnement annuel : c’est un service qui se met en place chez les concessionnaires ou les coopératives. Le guidage de précision permet de faire des économies (intrant, carburant, temps…) en évitant les zones de recouvrement. Selon les travaux réalisés, la largeur de recouvrement atteint 10 à 60 cm. Actuellement, ARVALIS chiffre le retour sur investissement (Autoguidage plus abonnement RTK) entre 3 et 7 ans, dans une ferme céréalière de 300 ha.
Quelque soit le système de guidage, le signal GPS peut-être perturbé par la présence d’obstacles naturels, comme les bâtiments et les haies, surtout quand elles sont hautes et feuillues. En général, les problèmes s’estompent dès qu’on se situe au-delà d’une distance d’environ 15 mètres.
La barre de guidage ou le guidage assisté
Cet équipement consiste à donner des indications visuelles et parfois sonores pour suivre le tracé de référence calculé par le GPS. Le chauffeur conduit en s’ajustant sur ce tracé qui peut se matérialiser par des barres de diodes lumineuses ou mieux par un affichage sur écran.
La barre de guidage est adaptée pour les outils larges (précision de 20 à 40 cm). Elle permet de supprimer les jalons et de travailler quand la visibilité est réduite (nuit, brouillard, parcelle vallonnée, poussière…). Les zones de recouvrement ou de manque peuvent être diminuées en particulier pour les travaux réalisés “au jugé” (épandage d’engrais sur prairie…) ou après des travaux de semis sans traceur (courant avec le semis combiné 3 m).Cela entraîne parfois un décalage significatif lors de la pulvérisation ou de la fertilisation.
Parmi les inconvénients, on peut noter que le niveau de précision n’est pas satisfaisant pour des outils de faible largeur et quand la vitesse de déplacement est lente (5 km/h). Bien que les écrans se soient améliorés, la précision nécessite une certaine attention de la part du chauffeur, ce qui peut occasionner de la fatigue sur des gros chantiers.
Pour les modèles les plus perfectionnés, il est possible de faire un arpentage des parcelles, de récupérer les données du chantier, d’associer des coupures automatiques de tronçons de la rampe du pulvérisateur ou d’évoluer vers plus de précision (5 à 15 cm) avec des abonnements (Omnistar, SF2 John Deere) et l’adjonction d’un système d’autoguidage.
La barre de guidage étant peu encombrante et assez simple à installer, il est conseillé de demander une démonstration à son commercial pour mieux se rendre compte des possibilités.
L’autoguidage : plus de confort
Si l’on recherche un niveau de guidage plus régulier et plus confortable, il est nécessaire de s’orienter vers les systèmes d’autoguidage. Dans ce cas, la direction du tracteur est asservie électriquement ou hydrauliquement. L’équipement électrique peut être une molette fixée sur l’extérieur du volant ou un volant universel qui remplace ou emprisonne le volant d’origine.
L’asservissement hydraulique est monté par les tractoristes. Selon les essais réalisés par ARVALIS, ce système apporte plus de précision.
Le chauffeur ne touche pas au volant et peut se concentrer sur la surveillance du matériel. Sauf si le système est équipé de l’option “Fourrières”, le chauffeur reprend la main dans les bouts de champs. Généralement, l’autoguidage est associé à un système de correction plus précis (abonnement, balise RTK). L’investissement varie de 8 000 à plus de 30 000 €, selon le niveau de précision et l’intégration ou non au tracteur.
Balise RTK : la précision centimétrique
La balise fixe RTK, positionnée dans un rayon de 10 à 15 kilomètres maximum du chantier, envoie un signal de correction au GPS qui permet d’obtenir une précision inférieure à 3 cm. On peut acheter sa propre balise (au moins 10 000 €) ou payer un abonnement annuel : c’est un service qui se met en place chez les concessionnaires ou les coopératives. Le guidage de précision permet de faire des économies (intrant, carburant, temps…) en évitant les zones de recouvrement. Selon les travaux réalisés, la largeur de recouvrement atteint 10 à 60 cm. Actuellement, ARVALIS chiffre le retour sur investissement (Autoguidage plus abonnement RTK) entre 3 et 7 ans, dans une ferme céréalière de 300 ha.
Quelque soit le système de guidage, le signal GPS peut-être perturbé par la présence d’obstacles naturels, comme les bâtiments et les haies, surtout quand elles sont hautes et feuillues. En général, les problèmes s’estompent dès qu’on se situe au-delà d’une distance d’environ 15 mètres.