Jean-François Hébert (Président de l’association des producteurs de lait AOC Vallée)
“Pas de concurrence entre les Organisations de Producteurs”
Jean-François Hébert (Président de l’association des producteurs de lait AOC Vallée)
Les associations St-Maclou, présidé par Ludovic Podgorski, Vallée et Lanquetot (Régis Guenier), ont présenté, le 19 avril, la stratégie d’organisation de la filière AOP. En ligne de mire : la contractualisation et la transformation des associations en organisations de producteurs.
Quel était l’objectif de la réunion d’aujourd’hui ?
L’objectif est de présenter le schéma de fonctionnement par rapport à l’organisation de producteurs. Nous avons aujourd’hui une bonne visibilité de ce qui est possible ou pas aujourd’hui. Nous avons donc réuni les trois associations de producteurs de lait AOC livrant à Lactalis. Le but est de valider la démarche initiée. Le paquet lait offre plusieurs possibilités. Les trois associations ne formeront qu’une Organisation de Producteurs AOC Lactalis. Cette OP pourra adhérer à l’association d’OP Lactalis aux côtés des producteurs conventionnels, et rejoindre l’association d’OP de producteurs de lait AOC.
Vous restez sur des groupements verticaux, c’est-à-dire par entreprise ?
Pour l’instant oui. Mais nous seront ensemble au sein de l’union des producteurs AOP, nous y retrouverons les exploitations fournissant Graindorge... C’est là que seront négociées par exemple les primes AOP . Cependant cette union ne négociera pas le prix de base, pour l’instant.
Pensez-vous que Lactalis acceptera de négocier avec l’union des Organisations de Producteurs AOP qui regroupe plusieurs laiteries ?
Aujourd’hui, nous avons validé un schéma d’organisation. C’est à nous de rencontrer Lactalis et de leur exposer notre cheminement. A nous de les convaincre du bien fondé de notre démarche.
Les situations des producteurs ne sont-elles pas trop divergentes selon les entreprises pour négocier ensemble ?
La situation entre les producteurs n’est pas si différente. Aujourd’hui, nous avons un cahier des charges identique. Le socle est commun. L’objectif est d’obtenir la même prime et les mêmes modalités.
Lors de votre réunion, la salle a demandé un positionnement clair : faut-il signer ou pas les contrats Lactalis ?
Pour nous, aucun flou n’existe. Il ne faut pas signer, actuellement, les contrats. Dans la version actuelle, aucun paragraphe sur l’AOC n’y figure. Nous avons demandé à Lactalis un paragraphe sur l’AOC.
La FNPL a organisé une manifestation à Paris. L’ultimatum a été repoussé à la fin du mois d’avril. Que se passera-t-il d’ici là ?
Nous ne pouvons pas être totalement décalés par rapport au fonctionnement de la FNPL. Les négociations sont en cours. A l’heure actuelle, nous ne signons pas.
Un producteur peut-il adhérer à deux Organisations de Producteurs ? Par exemple à l’OP Lactalis Orne et à l’OP Lactalis Vallée ?
Non. J’en profite pour rappeler qu’aucune association n’est reconnue OP actuellement. Dès que le décret sortira, chacun sortira son Organisation de Producteurs à partir de son association. Ensuite, je ne vois pas comment l’OP Lactalis de l’Orne défendra les producteurs AOC. Et ces derniers sont déjà adhérents de nos associations. Chaque agriculteur est libre de choisir. Si celui-ci souhaite continuer à produire du lait AOC, je pense qu’il vaut mieux adhérer à notre association qui se transformera bientôt en OP. Si à court terme, l’éleveur souhaite stopper l’AOC, l’OP Lactalis de l’Orne répondra mieux à ses attentes.
Existe-t-il une concurrence entre OP ?
Non, aucune. J’ai dialogué avec Max Vié, président de l’OP Lactalis de l’Orne. Nous savons que nous nous retrouverons tous au sein de l’association des Organisations de Producteurs Lactalis.
L’objectif est de présenter le schéma de fonctionnement par rapport à l’organisation de producteurs. Nous avons aujourd’hui une bonne visibilité de ce qui est possible ou pas aujourd’hui. Nous avons donc réuni les trois associations de producteurs de lait AOC livrant à Lactalis. Le but est de valider la démarche initiée. Le paquet lait offre plusieurs possibilités. Les trois associations ne formeront qu’une Organisation de Producteurs AOC Lactalis. Cette OP pourra adhérer à l’association d’OP Lactalis aux côtés des producteurs conventionnels, et rejoindre l’association d’OP de producteurs de lait AOC.
Vous restez sur des groupements verticaux, c’est-à-dire par entreprise ?
Pour l’instant oui. Mais nous seront ensemble au sein de l’union des producteurs AOP, nous y retrouverons les exploitations fournissant Graindorge... C’est là que seront négociées par exemple les primes AOP . Cependant cette union ne négociera pas le prix de base, pour l’instant.
Pensez-vous que Lactalis acceptera de négocier avec l’union des Organisations de Producteurs AOP qui regroupe plusieurs laiteries ?
Aujourd’hui, nous avons validé un schéma d’organisation. C’est à nous de rencontrer Lactalis et de leur exposer notre cheminement. A nous de les convaincre du bien fondé de notre démarche.
Les situations des producteurs ne sont-elles pas trop divergentes selon les entreprises pour négocier ensemble ?
La situation entre les producteurs n’est pas si différente. Aujourd’hui, nous avons un cahier des charges identique. Le socle est commun. L’objectif est d’obtenir la même prime et les mêmes modalités.
Lors de votre réunion, la salle a demandé un positionnement clair : faut-il signer ou pas les contrats Lactalis ?
Pour nous, aucun flou n’existe. Il ne faut pas signer, actuellement, les contrats. Dans la version actuelle, aucun paragraphe sur l’AOC n’y figure. Nous avons demandé à Lactalis un paragraphe sur l’AOC.
La FNPL a organisé une manifestation à Paris. L’ultimatum a été repoussé à la fin du mois d’avril. Que se passera-t-il d’ici là ?
Nous ne pouvons pas être totalement décalés par rapport au fonctionnement de la FNPL. Les négociations sont en cours. A l’heure actuelle, nous ne signons pas.
Un producteur peut-il adhérer à deux Organisations de Producteurs ? Par exemple à l’OP Lactalis Orne et à l’OP Lactalis Vallée ?
Non. J’en profite pour rappeler qu’aucune association n’est reconnue OP actuellement. Dès que le décret sortira, chacun sortira son Organisation de Producteurs à partir de son association. Ensuite, je ne vois pas comment l’OP Lactalis de l’Orne défendra les producteurs AOC. Et ces derniers sont déjà adhérents de nos associations. Chaque agriculteur est libre de choisir. Si celui-ci souhaite continuer à produire du lait AOC, je pense qu’il vaut mieux adhérer à notre association qui se transformera bientôt en OP. Si à court terme, l’éleveur souhaite stopper l’AOC, l’OP Lactalis de l’Orne répondra mieux à ses attentes.
Existe-t-il une concurrence entre OP ?
Non, aucune. J’ai dialogué avec Max Vié, président de l’OP Lactalis de l’Orne. Nous savons que nous nous retrouverons tous au sein de l’association des Organisations de Producteurs Lactalis.