Femmes en agriculture
Un quart sont chefs d’exploitation
Femmes en agriculture
Selon la MSA, les femmes représentent un quart des chefs d’exploitation. Elles sont plus âgées que les hommes et exploitent des surfaces plus modestes.
Les femmes sont relativement plus nombreuses à s’installer en élevage laitier que dans les autres secteurs de production.
©
V.Motin
Souvent ignorée, la place des femmes en agriculture n’est pas négligeable. Selon une étude réalisée par la MSA, la population active féminine de la production agricole atteignait 549 000 personnes en 2010, dont 120 000 chefs d’exploitation. 388 000 étaient salariées et 41 000 collaboratrices d’exploitation.
Avec 119 730 personnes exactement, les femmes représentaient un quart des chefs d’exploitation ou d’entreprise agricole. Une proportion qui demeure stable depuis 1999. Le profil des femmes chefs d’exploitation est différent de celui des hommes. Elles sont plus âgées que les hommes. En effet, leur âge moyen est de 51 ans contre 46 ans pour les hommes et 39 % ont plus de 55 ans. Cette tranche d’âge est plus représentée chez les femmes chefs d’exploitation car elles sont souvent amenées à remplacer leur époux à son départ à la retraite.
Métiers différents
Effet de cette observation sur les nouveaux installés 2010, la proportion des chefs d’exploitation de sexe féminin était de 41 % sur les 13 248 installations agricoles. Par contre elles ne représentaient que 29 % des installés de moins de 40 ans, contre 71 % pour les hommes.
Les femmes sont relativement plus nombreuses à s’installer en élevage laitier que dans les autres secteurs de production. Plus de 21 660 chefs d’exploitation de sexe féminin se consacrent à la production laitière, soit 18 % d’entre elles. Arrivent ensuite les cultures céréalières et industrielles (15 %) et les cultures et élevages non spécialisées (13 %). Autre différence avec les hommes, les femmes exploitent des surfaces plus modestes, 38 ha, contre 52 ha pour le sexe masculin.
Si la proportion des femmes chefs d’exploitation reste stable, les conjointes d’exploitants sont de moins en moins actives sur la ferme. Sur les 202 984 épouses d’exploitants recensées par la MSA, seules 41 326, soit 20 % d’entre elles sont affiliées à la MSA en tant que conjointes actives sur l’exploitation, avec le statut de collaboratrice. Un chiffre en forte diminution, de 6,7 %, entre 2009 et 2010. Ici aussi, elles sont davantage présentes dans la production laitière, les grandes cultures, la polyculture, l’élevage de bovins viande et la viticulture.
Situation plus précaire
Egalement en repli, le nombre de femmes salariées de la production agricole. Au cours de l’année 2010, selon la MSA, le nombre de femmes salariées de la production agricole s’élevait à 388 000, en diminution de 3,2 % par rapport à 2009. Et sur les quelques 1 048 727 salariés de la production agricole, les femmes représentaient 37 % des effectifs. On les trouve surtout dans la viticulture (39 % y sont regroupées), les cultures spécialisées (33 %) et les cultures et élevages non spécialisées (16 %). En outre, la situation des femmes est plus précaire que celle des hommes puisque 87 % des contrats effectués par les femmes étaient des CDD contre 83 % pour les hommes en 2010. Cette part importante des CDD s’explique par l’importance de l’emploi saisonnier en agriculture. Néanmoins les CDD ne représentent qu’un peu plus de la moitié des heures travaillées par les salariées de la production agricole et 48 % de leurs rémunérations. Quant au salaire moyen brut des femmes, il était de 10 €/heure en contrat CDD et de 12 €/heure en CDI. Et si les hommes sont mieux rémunérés en CDI, 12,8 € brut, ce n’est pas le cas pour les CDD où leur salaire n’atteint que 9,5 €. Petite compensation…
Avec 119 730 personnes exactement, les femmes représentaient un quart des chefs d’exploitation ou d’entreprise agricole. Une proportion qui demeure stable depuis 1999. Le profil des femmes chefs d’exploitation est différent de celui des hommes. Elles sont plus âgées que les hommes. En effet, leur âge moyen est de 51 ans contre 46 ans pour les hommes et 39 % ont plus de 55 ans. Cette tranche d’âge est plus représentée chez les femmes chefs d’exploitation car elles sont souvent amenées à remplacer leur époux à son départ à la retraite.
Métiers différents
Effet de cette observation sur les nouveaux installés 2010, la proportion des chefs d’exploitation de sexe féminin était de 41 % sur les 13 248 installations agricoles. Par contre elles ne représentaient que 29 % des installés de moins de 40 ans, contre 71 % pour les hommes.
Les femmes sont relativement plus nombreuses à s’installer en élevage laitier que dans les autres secteurs de production. Plus de 21 660 chefs d’exploitation de sexe féminin se consacrent à la production laitière, soit 18 % d’entre elles. Arrivent ensuite les cultures céréalières et industrielles (15 %) et les cultures et élevages non spécialisées (13 %). Autre différence avec les hommes, les femmes exploitent des surfaces plus modestes, 38 ha, contre 52 ha pour le sexe masculin.
Si la proportion des femmes chefs d’exploitation reste stable, les conjointes d’exploitants sont de moins en moins actives sur la ferme. Sur les 202 984 épouses d’exploitants recensées par la MSA, seules 41 326, soit 20 % d’entre elles sont affiliées à la MSA en tant que conjointes actives sur l’exploitation, avec le statut de collaboratrice. Un chiffre en forte diminution, de 6,7 %, entre 2009 et 2010. Ici aussi, elles sont davantage présentes dans la production laitière, les grandes cultures, la polyculture, l’élevage de bovins viande et la viticulture.
Situation plus précaire
Egalement en repli, le nombre de femmes salariées de la production agricole. Au cours de l’année 2010, selon la MSA, le nombre de femmes salariées de la production agricole s’élevait à 388 000, en diminution de 3,2 % par rapport à 2009. Et sur les quelques 1 048 727 salariés de la production agricole, les femmes représentaient 37 % des effectifs. On les trouve surtout dans la viticulture (39 % y sont regroupées), les cultures spécialisées (33 %) et les cultures et élevages non spécialisées (16 %). En outre, la situation des femmes est plus précaire que celle des hommes puisque 87 % des contrats effectués par les femmes étaient des CDD contre 83 % pour les hommes en 2010. Cette part importante des CDD s’explique par l’importance de l’emploi saisonnier en agriculture. Néanmoins les CDD ne représentent qu’un peu plus de la moitié des heures travaillées par les salariées de la production agricole et 48 % de leurs rémunérations. Quant au salaire moyen brut des femmes, il était de 10 €/heure en contrat CDD et de 12 €/heure en CDI. Et si les hommes sont mieux rémunérés en CDI, 12,8 € brut, ce n’est pas le cas pour les CDD où leur salaire n’atteint que 9,5 €. Petite compensation…