Fait divers
Intrusion dans un élevage dans la Manche : 45 vaches à terre, 9 vaches euthanasiées
Début octobre 2023, une exploitation basée dans le Manche, aux portes du Calvados, a été la cible d’acte de vandalisme. Plus de 45 vaches se sont retrouvées à terre, entraînant l’euthanasie de certaines d’entre elles. La FDSEA de la Manche qualifie cette situation de scandaleuse.
Début octobre 2023, une exploitation basée dans le Manche, aux portes du Calvados, a été la cible d’acte de vandalisme. Plus de 45 vaches se sont retrouvées à terre, entraînant l’euthanasie de certaines d’entre elles. La FDSEA de la Manche qualifie cette situation de scandaleuse.
Tout début octobre 2023, en arrivant dans leur exploitation, des associés installés dans la Manche en bordure du Calvados, ont très vite compris que la situation n’était pas normale. Et pour cause, 45 vaches laitières se sont retrouvées dans le couloir d’alimentation, sur une surface totalement inadaptée, provoquant des chutes, des foulures, des blessures et des fractures en raison de deux barrières ouvertes dans la nuit. Un acte de vandalisme dénoncé par les éleveurs, traduit par un dépôt de plainte en gendarmerie après constat sur place.
Deux barrières retrouvées ouvertes
Pour les forces de l’ordre, il ne peut s’agir de négligence des éleveurs ni d’action des animaux. Les deux barrières découvertes ouvertes ne sont, dans les faits, jamais utilisées et totalement inopérantes pour les animaux. Dans la foulée, une expertise vétérinaire a été établie, conduisant à l’euthanasie de neuf d’entre elles. Les autres vaches ne sont pas sûres d’être sauvées.
Intolérable et scandaleuse
Pour la FDSEA de la Manche, cette situation « est tout simplement intolérable et scandaleuse », souligne Jean-Michel Hamel, président du syndicat. « Ils font partie de ces éleveurs qui font bien leur travail et qui aiment leurs animaux », assure-t-il. « Si la perte économique est mesurable, l’impact psychologique est lourd, sans être quantifiable », poursuit-il.
Des propriétés privées violées
La FDSEA déplore de telles actions qui souvent sont « commises et encouragées par des défenseurs de la cause animale. Ceux qui se disent devoir défendre le bien-être animal par ces méthodes sont en réalité auteurs d’actes criminels. En plus de violer des propriétés privées, leur lâcheté les conduit à blesser et tuer des animaux, pourtant élevés dans les meilleures conditions, sur leurs propres lieux de vie », insiste-t-elle. « Même si l’on sait que c’est plus facile à dire qu’à faire, il est utile que chacun garde un œil sur son exploitation, sur ses champs et ceux des autres », complète-t-elle.
Les ensileuses ciblées
Comme si cela ne suffisait pas, dans la même semaine, plusieurs cultivateurs ont eu la mauvaise surprise, pendant leurs chantiers d’ensilage, de constater des actes de sabotage dans la région de Sartilly. Des morceaux métalliques avaient été fixés sur les pieds de maïs juste avant leur récolte. Au-delà des dégâts causés au matériel, le risque est avant tout l’ingestion, par les animaux, des métaux arrivés dans leur alimentation. Ceci peut provoquer leur mort.
Un animal en situation de bien-être, c'est un animal qui se porte bien physiquement et mentalement (source agriculture.gouv.fr).