Abattoir fermier collectif dans le Pays d’Auge
Abattoir : un outil en réponse aux besoins de notre territoire
Éleveurs de petits ruminants et de porcs fermiers, engagés dans des circuits courts locaux, rejoignez-nous pour porter notre future solution d’abattage de proximité !
Aurélie Mournaud est vice-présidente de l’association Abattoir fermier du pays d’Auge & élue chambre d’Agriculture du Calvados
Éleveurs de petits ruminants et de porcs fermiers, engagés dans des circuits courts locaux, rejoignez-nous pour porter notre future solution d’abattage de proximité !
Aurélie Mournaud est vice-présidente de l’association Abattoir fermier du pays d’Auge & élue chambre d’Agriculture du Calvados
« Les raisons pour que ce beau projet voie le jour ne manquent pas. Celui-ci répond à une demande croissante de la société, des citoyens et des collectivités :
- de valorisation de notre terroir et de nos produits normands ;
- d’une alimentation locale de qualité, en circuit court ;
- du respect du bien-être animal en limitant le transport de nos animaux entre nos fermes et leur lieu d’abattage ;
- de maintenir l’élevage, force de notre belle Normandie et de ses paysages ;
- de voir s’installer de jeunes agriculteurs et ainsi, éviter la désertification de nos territoires ruraux et périurbains.
Solutions calibrées
Éleveurs actuellement installés, pour faire perdurer nos activités d’élevage et de commercialisation en circuits courts, nous avons d’ores et déjà besoin de solutions d’abattage calibrées à nos animaux et également élevés en agriculture biologique, plus proches et à taille humaine. Ce projet d’abattoir fixe complété par un caisson d’abattage – porté en Cuma - sera la propriété des agriculteurs. Nous souhaitons offrir la possibilité à nos voisins éleveurs dont l’activité est certifiée en agriculture biologique ou non, d’avoir à leur disposition une solution d’abattage supplémentaire dans un secteur géographique qui en est dépourvu notamment pour les petits animaux. L’association Abattoir Fermier du Pays d’Auge, créée en janvier, recense actuellement les volumes et les flux d’abattage à prendre en compte dans ce potentiel outil. Avec le bureau de l’association, nous remercions d’ailleurs celles et ceux qui ont pris le temps de répondre à ce questionnaire en ligne.
Répondre au territoire
Accompagnée par la Chambre d’agriculture et de son service bâtiment, l’étude technique avec les différentes réalisations de plans, documents graphiques et autres est enfin prête. Même si le lieu exact reste encore à confirmer, et même si le confinement a retardé les démarches, notre projet avance. Répondant à des problématiques agricoles, un tel projet est aussi une réponse à de nombreuses politiques portées par les territoires, de nos communes à la Région (loi Egalim pour la restauration collective publique, ICI on cultive le bien manger du Conseil Départemental du Calvados, Plan Je Mange Normand dans mon Lycée de la Région Normandie). Lors d’une visite dans une ferme du Pays d’Auge, le préfet Philippe Court s’est montré très intéressé à la présentation de ce projet. L’implantation d’un outil d’abattage dans le sud Pays d’Auge intègre également les ambitions du Projet alimentaire territorial de la Communauté d’agglomération Lisieux Normandie, qui soutient et accompagne le collectif depuis le début d’année.
Construire l’avenir ensemble
Éleveurs de petits ruminants et de porcs, nous ne sommes pas seuls et ensemble, nous pouvons envisager des solutions pour préserver et développer nos activités ! La Normandie est une grande terre d’élevage qui a besoin de nous tous pour le rester. Nous devons anticiper à la fois notre avenir en tant qu’agriculteurs mais aussi notre capacité d’indépendance alimentaire pour répondre à la demande du marché. La pandémie que nous venons de traverser, ainsi que différents problèmes récents qu’ont connus certains abattoirs déjà existants, n’ont fait que confirmer ce manque de capacité d’abattage. Ce projet n’attend que vous ! Ensemble améliorons notre avenir et celui des générations futures, pour que le monde agricole regagne la place qui lui est due. Alors n’hésitez pas à répondre à notre questionnaire, à nous contacter et à adhérer à notre association.