Jean-Luc Duval (Président de la coopération agricole de Normandie)
Accepter un peu d’inflation alimentaire
« Nous sommes des besogneux. On nous demande de la montée en gamme et du local avec de plus en plus de contraintes et nous relevons ces défis mais nous ne devons pas être les dindons de la farce », martèle Jean-Luc Duval au nom de la coopération normande. « L’alimentation est un bien précieux mais elle représente un coût ». Un coût supplémentaire même lié aux contraintes sanitaires engendrées par une crise sanitaire sans précédent. Coiffeurs-agriculteurs, même combat !
« Nous sommes des besogneux. On nous demande de la montée en gamme et du local avec de plus en plus de contraintes et nous relevons ces défis mais nous ne devons pas être les dindons de la farce », martèle Jean-Luc Duval au nom de la coopération normande. « L’alimentation est un bien précieux mais elle représente un coût ». Un coût supplémentaire même lié aux contraintes sanitaires engendrées par une crise sanitaire sans précédent. Coiffeurs-agriculteurs, même combat !
>> Comment se porte la coopération normande au lendemain du confinement ?
Nous nous sommes adaptés en mettant en place des procédures qui ont généré des coûts supplémentaires mais nous avons assuré la continuité de nos services « appro » pour les semis de printemps et autres fournitures. Les industries agroalimentaires ont continué à travailler et, au niveau alimentaire, le consommateur n’a manqué de rien. Cependant et au bilan, ce sont des centaines de millions d’euros que la coopération agricole a perdus en quelques semaines. Certaines entreprises vont se trouver dans le rouge.
>> Avec des différences plus ou moins marquées selon les spécificités de chacun ?