Dans l’Orne : Régine, Ruben et Jean-Charles
Accueillir un tiers dans une société
Dans l’Orne : Régine, Ruben et Jean-Charles
Le départ d’un associé au sein d’un GAEC, ça se prépare.

Même si les deux doivent être interchangeables au pied levé, Ruben c’est plutôt les cultures, Jean-Charles : la partie élevage.

Restait pour mettre définitivement ce projet sur de bons rails “à faire quelques concessions pour leur faciliter l’installation”, admet Régine Legeay comme un départ en retraite anticipé.

Jean-Charles a travaillé d’abord comme vacher de remplacement (c’est ainsi qu’il a mis les pieds pour la première fois sur l’exploitation Legeay) puis au sein d’un groupement de 4 employeurs.
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TG

Même si les deux doivent être interchangeables au pied levé, Ruben c’est plutôt les cultures, Jean-Charles : la partie élevage.

Restait pour mettre définitivement ce projet sur de bons rails “à faire quelques concessions pour leur faciliter l’installation”, admet Régine Legeay comme un départ en retraite anticipé.

Jean-Charles a travaillé d’abord comme vacher de remplacement (c’est ainsi qu’il a mis les pieds pour la première fois sur l’exploitation Legeay) puis au sein d’un groupement de 4 employeurs.
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Même si les deux doivent être interchangeables au pied levé, Ruben c’est plutôt les cultures, Jean-Charles : la partie élevage.
Le départ d’un associé au sein d’un GAEC, ça se prépare. Un point de vue partagé par Régine Legeay, exploitante à Taillebois dans l’Orne, avec son fils et associé Ruben. Dès son installation en 2004, Ruben Legeay a intégré dans son esprit le départ en retraite de sa maman prévu en 2008.
Installer un tiers plutôt qu’embaucher
L’hypothèse du salariat et donc d’embaucher fut un moment évoquée. Elle n’a cependant pas résisté au temps : ni à celui de la réflexion ni à celui de la rencontre avec Jean-Charles Loret. BEPA puis Bac professionnel en poche, Jean-Charles a travaillé d’abord comme vacher de remplacement (c’est ainsi qu’il a mis les pieds pour la première fois sur l’exploitation Legeay) puis au sein d’un groupement de 4 employeurs. Ce petit-fils d’agriculteur mais fils de salarié s’est lui aussi posé la question de l’installation individuelle ou en société. Et s’il a privilégié la seconde, c’est sans doute qu’en croisant le chemin de Ruben, quelques atomes crochus se sont dévoilés. C’est à l’occasion d’une réunion technique chez un distributeur local que Ruben Legeay a évoqué pour la première fois le futur départ en retraite au sein du GAEC familial. Jean-Charles a commencé par venir donner le coup de main un samedi de temps en temps, puis parfois pendant ses congés.
Deux ans avant de mettre le pied à l’étrier
Il se sera passé deux ans avant que Jean-Charles ne mette le pied à l’étrier du contrat de parrainage, trois ans à celui de son installation définitive. Pas du temps perdu pour autant. Il a été mis à profit par le candidat pour se familiariser avec son éventuel futur environnement. Par Régine et Ruben à juger de leur capacité à s’adapter à une telle mutation qui consiste à passer d’un GAEC familial à un GAEC non familial. L’occasion de cogiter aussi sur une future organisation de travail. Une complémentarité naturelle s’est imposée. Même si les deux doivent être interchangeables au pied levé, Ruben c’est plutôt les cultures, Jean-Charles : la partie élevage. “Le contrat de parrainage permet de rassurer tout le monde”, reconnaît Odile Lesaule, conseillère à l’ADASEA de l’Orne. Restait pour mettre définitivement ce projet sur de bons rails “à faire quelques concessions pour leur faciliter l’installation”, admet Régine Legeay comme un départ en retraite anticipé.
Installer un tiers plutôt qu’embaucher
L’hypothèse du salariat et donc d’embaucher fut un moment évoquée. Elle n’a cependant pas résisté au temps : ni à celui de la réflexion ni à celui de la rencontre avec Jean-Charles Loret. BEPA puis Bac professionnel en poche, Jean-Charles a travaillé d’abord comme vacher de remplacement (c’est ainsi qu’il a mis les pieds pour la première fois sur l’exploitation Legeay) puis au sein d’un groupement de 4 employeurs. Ce petit-fils d’agriculteur mais fils de salarié s’est lui aussi posé la question de l’installation individuelle ou en société. Et s’il a privilégié la seconde, c’est sans doute qu’en croisant le chemin de Ruben, quelques atomes crochus se sont dévoilés. C’est à l’occasion d’une réunion technique chez un distributeur local que Ruben Legeay a évoqué pour la première fois le futur départ en retraite au sein du GAEC familial. Jean-Charles a commencé par venir donner le coup de main un samedi de temps en temps, puis parfois pendant ses congés.
Deux ans avant de mettre le pied à l’étrier
Il se sera passé deux ans avant que Jean-Charles ne mette le pied à l’étrier du contrat de parrainage, trois ans à celui de son installation définitive. Pas du temps perdu pour autant. Il a été mis à profit par le candidat pour se familiariser avec son éventuel futur environnement. Par Régine et Ruben à juger de leur capacité à s’adapter à une telle mutation qui consiste à passer d’un GAEC familial à un GAEC non familial. L’occasion de cogiter aussi sur une future organisation de travail. Une complémentarité naturelle s’est imposée. Même si les deux doivent être interchangeables au pied levé, Ruben c’est plutôt les cultures, Jean-Charles : la partie élevage. “Le contrat de parrainage permet de rassurer tout le monde”, reconnaît Odile Lesaule, conseillère à l’ADASEA de l’Orne. Restait pour mettre définitivement ce projet sur de bons rails “à faire quelques concessions pour leur faciliter l’installation”, admet Régine Legeay comme un départ en retraite anticipé.