GDS du Calvados
Alain Legentil fait ses adieux au GDS
Lors de l’assemblée générale du GDS qui s’est tenue en visioconférence jeudi 11 juin, Alain Legentil, président de l’organisme depuis 2007, a fait savoir qu’il présidait sa dernière assemblée générale. Le nouveau bureau sera élu en décembre.
Lors de l’assemblée générale du GDS qui s’est tenue en visioconférence jeudi 11 juin, Alain Legentil, président de l’organisme depuis 2007, a fait savoir qu’il présidait sa dernière assemblée générale. Le nouveau bureau sera élu en décembre.
Après treize années passées à la tête du GDS du Calvados, Alain Legentil ne s’attendait pas à tenir sa dernière assemblée générale en visioconférence, mais le GDS s’est adapté aux contraintes sanitaires. La réunion à distance n’a pas empêché Cédric Nouvelot, conseiller départemental, de saluer avec chaleur le président du GDS : « merci Alain pour le travail du bureau et l’excellent partenariat avec le Département, basé sur la confiance ». Le référent Agriculture et pêche du Calvados reconnaît aussi « la transparence » de la gestion d’Alain Legentil et de son équipe. Vétérinaire à Bayeux, Arnaud Triomphe rend hommage, quant à lui, à « l’oreille toujours attentive » du président. « On a fait beaucoup de choses, c’est vraiment agréable ».
Ovins, IBR, BVD…
« En treize ans, croit se rappeler Étienne Gavart, le directeur du GDS, on a créé un nouveau service par an ». Parmi eux, la création d’une section ovine, suivie de la mise en place d’un plan de lutte réussi contre la tremblante ovine par la voie génétique. En 2013, il déménageait la filiale des GDS du Calvados et de la Manche, Farago Manche-Calvados, qui s’agrandissait à Saint-Amand, près de Torigni-sur-Vire. Autres victoires, la mise en place, en 2014, du plan volontaire d’éradication du BVD, conforté par l’arrêté ministériel de juillet dernier qui le rend obligatoire ; l’éradication de l’IBR en 2019.
Intérêts des éleveurs
« J’espère qu’on a répondu aux besoins des éleveurs », résume humblement celui qui a toujours cherché à faire baisser les coûts : en témoigne l’aide supplémentaire accordée aux éleveurs pour la contention dans le plan de lutte contre la tuberculose bovine. « J’étais là pour défendre leurs intérêts, en concertation avec les partenaires », observe-il. Alain Legentil a toujours mis un point d’honneur à « faire du GDS un organisme apolitique au service de tous ». La bonne gestion, saluée par les institutions, est aussi due « aux bonnes relations qu’on a toujours cherché à garder » avec le Département, les vétérinaires et les services de l’État.
Nouveau maire
À 62 ans, « c’est normal de passer le flambeau à une génération plus jeune qui aura de nouvelles idées », explique Alain Legentil. En 2007, au moment où il remplace Pascal Pérette, il laisse ses deux fils prendre leurs marques dans le nouveau Gaec. Aujourd’hui, au contraire, « ils vont être contents parce que je vais être là plus souvent ». Quoique. Élu depuis peu maire de Brémoy, il reconnaît déjà l’importance du travail à accomplir, même dans une commune de 200 habitants.