Annie Gachelin : « des dossiers de subvention plus difficiles à obtenir en CUMA »
Annie Gachelin (Présidente de la Fédération des CUMA de Basse-Normandie ) regrette que les investissements collectifs ne soient pas davantage encouragés par la région.
>> Pourquoi estimez-vous que les investissements collectifs ne sont pas assez soutenus par le Conseil régional ?
Les CUMA peuvent accéder aux appels à projets du Conseil régional. Entre 2010 et 2013, nous avions 89 dossiers acceptés par an. Plus de 80 % de nos dossiers étaient retenus. C'était logique. Les CUMA pouvaient développer de nouvelles activités. Par exemple en 2016, sur les deux premeirs appels à projets, 24 dossiers de CUMA ont été retenus sur 54. Soit 44 %.
>> Vous estimez que les « CUMA sont discriminés par rapport aux investissements individuels » ?
70 % des dossiers individuels passent contre moins de 50 % dans les CUMA. Il y a pourtant nécessité de mettre en avant les investissements collectifs en période de crise.
>> Comment expliquez-vous que les CUMA accèdent plus difficilement aux aides du Conseil régional ?
Avec le nouveau PDR (Programme de Développement Rural), il n'y a plus d'enveloppe dédiée aux CUMA. L'appel à projets est désormais basé sur un système de points. En CUMA, nous ne pouvons pas répondre à certains critères. La grille de sélection n'est pas adaptée aux dossiers des CUMA.