Bio et non labour : est-ce possible ?
Le sujet est un vrai défi car le labour a un grand rôle de désherbage en agriculture biologique. Peu de fermes se sont déjà lancées en Agriculture Biologique de Conservation. Les nouveaux essais du Programme Reine Mathilde implantés sur le Gaec Guilbert près de Villers-Bocage (14) tentent d'apporter leur pierre à l'édifice. Tout comme les Rencontres de l'Agriculture Biologique de Conservation y ont aussi contribué.
Le sujet est un vrai défi car le labour a un grand rôle de désherbage en agriculture biologique. Peu de fermes se sont déjà lancées en Agriculture Biologique de Conservation. Les nouveaux essais du Programme Reine Mathilde implantés sur le Gaec Guilbert près de Villers-Bocage (14) tentent d'apporter leur pierre à l'édifice. Tout comme les Rencontres de l'Agriculture Biologique de Conservation y ont aussi contribué.
Après 10 années de travaux sur l'autonomie alimentaire des systèmes bovins en AB, le programme Reine Mathilde prend une nouvelle direction en regardant maintenant de plus près le sol, et plus particulièrement les effets d'un non labour comparé à un labour en agriculture biologique.
En effet, nombreux sont les agriculteurs à se poser la question de l'arrêt du labour. Qu'ils soient déjà en techniques sans labour en conventionnel ou éleveurs bio ne sachant pas se passer de la charrue, tous se rejoignent à penser qu'il faut trouver des systèmes de culture moins bouleversants pour le sol et sa vie biologique. De plus, cette préoccupation est transversale à la plupart des productions, que ce soit en élevage ou en grandes cultures.