FDSEA de la Manche
Charges : « Continuer à mettre la pression »
Le dernier conseil d’administration de la FDSEA s’est déroulé le 10 décembre 2021, au lendemain de la rencontre avec les transformateurs. L’occasion de dresser un premier bilan et surtout d’envisager la suite, notamment une réunion regroupant à la fois les transformateurs, les distributeurs, l’Etat et les parlementaires ce vendredi 17 décembre 2021, à quelques jours des fêtes de fin d’année.
Le dernier conseil d’administration de la FDSEA s’est déroulé le 10 décembre 2021, au lendemain de la rencontre avec les transformateurs. L’occasion de dresser un premier bilan et surtout d’envisager la suite, notamment une réunion regroupant à la fois les transformateurs, les distributeurs, l’Etat et les parlementaires ce vendredi 17 décembre 2021, à quelques jours des fêtes de fin d’année.
« C’est le moment de faire pression », débute Jean-Michel Hamel, président de la FDSEA de la Manche le 10 décembre 2021, devant les membres du conseil d’administration, au lendemain de la rencontre avec les transformateurs. Et pour cause, les prix des productions n’évoluent pas autant que les charges dans les exploitations. « La construction du prix doit se faire en « marche avant », sur la base des coûts de production pour qu’ils s’imposent à l’industriel, puis à la grande distribution, et non pas l’inverse ! », s’insurge Sébastien Amand. « Le prix de la matière première n’est pas négociable », ajoute-t-il. Si les négociations commerciales se poursuivent jusqu’à fin février, « nous avons les moyens d’aller embêter les grandes surfaces », prévient Jean-Hugues Lorault, secrétaire général du syndicat. Une attitude qui pourrait déranger les GMS à l’approche des fêtes de fin d’année.
Aires de grand passage
C’est un interminable casse-tête malgré le schéma départemental d’accueil des gens du voyage de la Manche signé le 4 novembre 2019 par la préfecture. Des aires de grand passage doivent être définies sur les territoires de la Communauté d’agglomération du Cotentin, de la Communauté d’agglomération Mont-Saint-Michel Normandie et de la Communauté de communes Granville Terre et Mer. Des aires de 4 ha, prises sur des terres agricoles. La vigilance reste de mise parce que les décisions ne devraient pas tarder. Dans le sud Manche, ce sont des surfaces qui appartiennent à l’agglomération, situées en bordure d’autoroute. Un des adhérents s’interroge sur l’utilisation de ces terres, d’une part parce qu’elles ne seront utilisées qu’à certaines périodes de l’année et d’autre part parce qu’elles seront aménagées avec des chemins empierrés, ne permettant pas d’être exploitées le reste du temps.
Filière bovine
La contractualisation doit entrer en vigueur en janvier 2022 pour la commercialisation. Le syndicat appelle à être vigilant dans la signature d’un contrat, à ne pas aller trop vite et s’assurer des bonnes informations. Des contrôles en restauration hors domicile sur l’arrivage des denrées n’est pas à exclure. « La surveillance n’est pas exclue », note Luc Chardine, président des JA.
Filière bio
Les élus du conseil municipal de Saint-Lô ont décidé d’exonérer les agriculteurs en production biologique de la taxe foncière pour une durée de cinq ans. La ville, qui compte 884 ha de terres agricoles, veut favoriser le développement de l’agriculture biologique. Une position que souligne le syndicat d’autant plus que « les marchés sont saturés », souligne Ludovic Blin.
Aviculture
Sabrina Orain, agricultrice installée sur la commune d’Isigny-le-Buat, en production laitière et avicole s’interroge sur le changement du cahier des charges pour son atelier de volailles. Il ne s’agira plus de volailles sans OGM parce que l’approvisionnement d’aliment non OGM devient très compliqué. « Le groupement change le cahier des charges impliquant de nouvelles choses », dénonce l’éleveuse, engagée dans la démarche Nature d’Éleveurs. Une réunion de la section avicole devra être organisée.