Syndicalisme
Charline Illien, recrue en alternance à la FDSEA
Charline Illien est arrivée à la FDSEA de l’Orne il y a un an et demi. La jeune femme y travaille en alternance pour sa formation en droit rural.
Charline Illien est arrivée à la FDSEA de l’Orne il y a un an et demi. La jeune femme y travaille en alternance pour sa formation en droit rural.
Charline Illien a grandi dans l’Orne, à Godisson, près du Merlerault. Elle est la fille unique d’un père éleveur et entraîneur de trotteurs. « Je monte à cheval depuis que j’ai 6 ans. J’ai toujours plus ou moins su ce que je voulais faire : travailler dans le secteur agricole », dit Charline Illien. Après un baccalauréat scientifique au lycée Mezeray, à Argentan, c’est assez naturellement que l’étudiante part en BTS productions animales européen, au lycée Saint-Lô Thère. Ce parcours l’envoie huit mois en Angleterre, où elle suit des cours et réalise un stage dans une ferme laitière. À son retour en France, Charline part en licence droit et gestion des entreprises agricoles à Laval.
Rennes et Paris
Après sa licence, Charline Illien continue ses études. « J’aime le droit, j’avais envie de me spécialiser en conseil juridique rural. » Elle intègre alors l’Institut des hautes études de droit rural et d’économie agricole (Ihedrea) en master 1 à Rennes. « J’ai cherché des structures pour me prendre en alternance. J’ai postulé dans plusieurs entreprises et j’ai choisi la FDSEA, car c’est le poste qui me paraissait le plus polyvalent. » Désormais en master 2, à Paris, l’apprenante passe trois jours par semaine à Alençon et deux autres en cours, à Paris. « Quand Hanaë est arrivée, elle a pris le relais sur la partie animation. Mélanie étant en congé maternité et Marie-Line quittant la FDSEA, on m’a proposé de m’occuper du service emploi », apprécie-t-elle.
Dynamisme et polyvalence
Charline Illien travaille aussi avec Ingrid Planchard sur quelques dossiers juridiques. « À la FDSEA, j’aime le dynamisme et la polyvalence. La partie animation a été très formatrice car on touche à plein de choses : la logistique d’un événement, l’écriture d’articles et de communiqués de presse, on aide les agriculteurs sur le plan règlementaire, on les oriente et les conseille. » En parallèle, la jeune femme fait partie de l’association Tourisme et loisirs 53, basée à Laval. « La structure est spécialisée dans le tourisme pour les personnes adultes déficientes mentales. D’habitude, j’accompagne des séjours, d’une à trois semaines, pendant les vacances de Noël et celles d’été. Mais en ce moment, avec la crise de la Covid-19, c’est à l’arrêt. » Pour la suite de son parcours, Charline Illien se verrait bien conseillère juridique pendant quelques années, tout en gardant en tête l’idée de s’installer, un jour, comme éleveuse.