Christian Savary : "pour une bonne maitrise des pratiques tout au long de la chaine verte"
« Aujourd’hui, le conditionnement du fourrage a perdu de la vitesse et il ne faut pas condamner les matériels classiques. En multiespèces et en graminées, ça fonctionne plutôt bien. Enfin, en ensilage, pas besoin d’investir dans du matériel hyper sophistiqué », résume Christian Savary ( Spécialiste machinisme à la Cran (DIRD - Chambre régionale d’agriculture de Normandie) à quelques jours des premiers chantiers « herbe ».
« Aujourd’hui, le conditionnement du fourrage a perdu de la vitesse et il ne faut pas condamner les matériels classiques. En multiespèces et en graminées, ça fonctionne plutôt bien. Enfin, en ensilage, pas besoin d’investir dans du matériel hyper sophistiqué », résume Christian Savary ( Spécialiste machinisme à la Cran (DIRD - Chambre régionale d’agriculture de Normandie) à quelques jours des premiers chantiers « herbe ».
>> Quelle ligne de conduite doit-on suivre à l’approche de la saison « herbe » ?
Il faut veiller au volet qualitatif. Une mauvaise utilisation du matériel peut générer des pertes plus ou moins importantes en fonction de la nature du fourrage que l’on récolte. Respectons donc les bonnes pratiques.
>> Première étape, la fauche. A quelle heure de la journée ?
L’idéal est d’attendre que la rosée soit partie, surtout en présence de taupinières. Avec l’humidité en effet, on risque de souiller les feuilles alors que quand la rosée est évaporée, cette terre ne collera pas. Et même s’il y en a un peu, avec le fanage, la terre va retomber au sol.
>> Quelle est la bonne hauteur de fauche ?