CUMA : Salon aux Champs made in Normandie
Les 30 et 31 août prochains se déroulera leur salon. Les préparatifs vont bon train. Venus de tout l’Ouest, la semaine dernière, les organisateurs ont mis les petits plats dans les grands.
Le Salon aux Champs, le seul en France, donc national, fait référence en la matière depuis de longues années. A Saint-Pierre-des-Ifs, la semaine dernière, 150 personnes ont participé aux 12 groupes de travail, eux-mêmes divisés en quatre. Explications d’Annie Gachelin, président de la fédération régionale des CUMA de Normandie, et présidente du salon. « Même si nous aurons une autre réunion le 6 avril, aujourd’hui est une journée importante pour l’organisation des pôles, ensuite nous affinerons c’est tout ».
Bien identifier les messages
Dans les faits, chaque groupe de travail s’est réparti dans différentes salles pour détailler les animations, prévoir des témoignages. « Il faut aussi étudier les moyens souhaités selon le budget ou encore bien identifier les messages à faire passer ». Bref, une journée de travail technique qui permettra aux visiteurs d’avoir un salon à la carte.
Mais au-delà d’un événement, le Salon aux Champs a l’ambition d’apporter aux acteurs de la production agricole « les dernières informations et connaissances en la matière ».
Bien sûr, les constructeurs de matériels agricoles seront de la partie, mais aussi les firmes phytosanitaires ou semencières, sans oublier les organismes de service et de formation liés aux énergies ou aux biomatériaux.
Les partenaires sont évidemment de la partie. « Les Chambres d’agriculture du Calvados et de Normandie, Littoral Normand Conseil Élevage ou encore Agrial nous épaulent ». Les GAB, instituts techniques, structures d’enseignements agricoles, MSA participent aussi à l’événement. « Notre priorité, c’est aussi créer du lien. Ce salon est avant tout un lieu de rencontre, convivial, qui permet d’échanger et de monter des projets communs ».
Fourrages et animaux
Voilà pour la structure, passons aux aspects plus techniques comme les fourrages et les animaux. « On le sait tous, le coût et la qualité des fourrages distribués aux animaux, bovins notamment, est une des clés de la compétitivité des élevages. Lors du salon, nous nous pencherons sur la maîtrise des coûts, indispensable pour améliorer l’efficience technique et économique de la ration ». A la clé, une fois de plus, des solutions d’organisation collective aux différentes étapes devront être mises en avant (implantation, récolte et distribution des fourrages).
Les spécialistes se pencheront aussi sur la betterave pour remonter la MG avec une question, que choisir ? Fourragère ou sucrière.
Bien sûr, tout les schémas allant du semis à la récolte et la mise en silo, mais aussi légumineuses fourragères avec une stratégie de séchage en grange seront mis en avant.
Nourrir, c’est bien mélanger, d’où l’intérêt d’un bon matériel, notamment avec une automotrice afin d’organiser les stockages pour faciliter la reprise.
« Nous aborderons les questions de travail du sol, les nouvelles technologies encore une fois et la valorisation des engrais organiques ». Un constat, avec l’augmentation de la taille des exploitations, la diminution de la main d’œuvre disponible, de plus en plus d’agriculteurs demandant des chantiers clés en main.
De nombreuses autres conférences auront lieu à St-Pierre-des-Ifs les 30 et 31 août prochains avec pour fil conducteur, le maximum d’autonomie et le travail en groupe.