Dégâts de culture
« Dès que j’ai le dos tourné, les corbeaux reviennent »
Du Perche au bocage, en passant par la plaine, les corbeaux ravagent les parcelles de maïs. Si la DDT accorde le droit de les tirer au champ, la profession demande l’autorisation de viser les dortoirs. Si vous êtes concernés, répondez à l'enquête dans le journal du 19 mai 2022.
Du Perche au bocage, en passant par la plaine, les corbeaux ravagent les parcelles de maïs. Si la DDT accorde le droit de les tirer au champ, la profession demande l’autorisation de viser les dortoirs. Si vous êtes concernés, répondez à l'enquête dans le journal du 19 mai 2022.
« Je surveille tous les jours. J’ai une parcelle de maïs de 18 ha d’un seul tenant. J’y suis de 5h à 12h et je reviens l’après-midi. Les corbeaux arrivent à 6h15. Dès que j’ai le dos tourné, ils reviennent. Mais je n’ai pas que ça à faire. » Patrick Hamon est cultivateur à Macé. Il multiplie les techniques pour lutter contre les corbeaux qui ravagent les parcelles de maïs fraîchement semées. « J’ai essayé les épouvantails, le traitement de semence, les répulsifs. Ça coûte cher et ça ne marche pas. Je pensais avoir enterré la semence assez profonde, mais ils cherchent les grains et creusent jusqu’à 5 cm. Ils insistent et finissent par trouver. » Sa seule option est celle de les tirer au champ. Il en a fait la demande auprès de la direction départementale des territoires (DDT). « Je l’ai eue facilement. On a le droit d’inscrire sept tireurs dont le permis de chasse est en cours de validité.