Deux blaireaux ont été détectés positifs à la tuberculose bovine
Aux alentours du 6 septembre 2021, la DDPP a eu confirmation du retour de deux blaireaux positifs à la souche locale de tuberculose bovine. Les animaux ont été piégés dans le cadre de la surveillance faune sauvage mise en place à la suite de la découverte de sept foyers contaminés, lors de la dernière campagne de prophylaxie. Interview de Vincent Rivasseau, chef du service protection sanitaire et environnement à la DDPP.
Aux alentours du 6 septembre 2021, la DDPP a eu confirmation du retour de deux blaireaux positifs à la souche locale de tuberculose bovine. Les animaux ont été piégés dans le cadre de la surveillance faune sauvage mise en place à la suite de la découverte de sept foyers contaminés, lors de la dernière campagne de prophylaxie. Interview de Vincent Rivasseau, chef du service protection sanitaire et environnement à la DDPP.
>> Pouvez-vous contextualiser la découverte des deux blaireaux positifs ?
En 2021, sept foyers ont été découverts positifs à la tuberculose bovine dans le Calvados en 2021. Cela a conduit à une surveillance de l’état sanitaire des blaireaux autour des sites d’élevage et des prairies pâturées de ces exploitations. Depuis le 1er janvier, 148 blaireaux ont été piégés ou collectés sur le bord des routes, et ont été analysés. Sur les 108 résultats reçus à ce jour [lundi 13 septembre, NDLR], deux sont positifs à la souche locale de tuberculose bovine, dans la commune de Cesny Bois Halbout.
>> Sait-on qui des blaireaux ou des bovins a contaminé qui ?
Cette zone a déjà été piégée il y a trois ans, car des foyers y avaient été détectés. À l’époque, aucun blaireau n’avait été trouvé contaminé. Nous ne pouvons tirer aucune conclusion sur qui a contaminé qui.
>> Quelles sont les conséquences ?
Les piégeages vont se poursuivre au mois de septembre et s’intensifier autour des terriers où les blaireaux infectés ont été découverts, à Cesny Bois Halbout et Acqueville. Nous avons identifié cinq terriers, mais, comme nous ne savons pas à quel(s) terrier(s) les blaireaux sont rattachés, nous allons piéger tous les blaireaux. Nous attendons le retour de toutes les analyses pour définir la zone infectée et la zone à risque dans le cadre du plan Sylvatub, comme nous l’avons fait l’année dernière dans le sud du département, autour du Pont-d’Ouilly.
>> Le démarrage des piégeages, l’année dernière, avait été critiqué par la profession, car trop lent. Quid de cette année ?
Fin 2020, un blaireau infecté de tuberculose a été trouvé au Ménil-Hubert-sur-Orne, dans l’Orne. Une zone infectée a été mise en place autour de Pont-d’Ouilly. Nous avions pris des arrêtés préfectoraux pour le piégeage des blaireaux, qui avaient été soumis à la consultation du public. Ils sont valables jusqu’en 2022, nous allons donc les mettre à jour et continuer les piégeages et les analyses nécessaires. Pour les sangliers, les mesures restent à définir avec les professionnels et les acteurs du plan Sylvatub.