Amandine Allais animatrice chez JA de l’Orne
Du confinement au plan B, une arrivée mouvementée
Amandine Allais, 24 ans, est fille d’agriculteurs et originaire du pays d’Argentan. Depuis le 2 mars dernier, elle a rejoint le réseau départemental des Jeunes agriculteurs, au poste d’animatrice. Rencontre.
Amandine Allais, 24 ans, est fille d’agriculteurs et originaire du pays d’Argentan. Depuis le 2 mars dernier, elle a rejoint le réseau départemental des Jeunes agriculteurs, au poste d’animatrice. Rencontre.

>> Comment s’est passée votre arrivée chez JA de l’Orne ?
J’ai été accueillie chaleureusement. J’ai pris mon poste le 2 mars. Pendant deux semaines, j’ai été formée par ma collègue Elise Leloup et juste après, le confinement a débuté. Je suis passée en télétravail jusqu’au 11 mai. C’était un peu compliqué au début, car je n’avais pas eu le temps de prendre mes marques à 100 %. Mais grâce aux appels réguliers avec l’équipe, tout s’est bien déroulé. Les responsables du syndicat m’ont très bien accueillie également, même si je n’ai pas encore eu l’occasion de tous les rencontrer physiquement à cause de la crise sanitaire.
>> Quel est votre parcours professionnel ?
Mon poste d’animatrice chez Jeunes agriculteurs de l’Orne est mon premier emploi. J’ai auparavant validé une licence d’anglais à l’Université de Caen, puis un master en valorisation du patrimoine à Rouen. Dans cette formation, on nous apprend à créer des contenus et à mettre en place des animations pour inciter le public à découvrir le patrimoine. Ma mission chez JA reposera plus ou moins sur cette même base de travail, mais orientée vers l’agriculture.
>> Quelles seront vos autres missions ?
Je suis également chargée de promouvoir le métier et animer le réseau. J’ai été embauchée également pour gérer l’animation et l’organisation de la fête de la terre, qui aurait normalement dû avoir lieu le 30 août prochain à Sentilly, près d’Argentan. Nous avons pris, ces derniers jours, la décision d’annuler la manifestation et de la reporter d’un an. Elle aura lieu dans le même secteur. Il était difficile de maintenir l’événement car nous ne savions pas dans quelles conditions sanitaires nous aurions dû l’organiser. Mais, nous prévoyons un plan B. Je travaille en ce moment sur cette animation de remplacement.
>> Quelle est votre rapport à l’agriculture ?
Mes parents sont éleveurs allaitants à Ri. J’ai été baignée dans ce milieu pendant toute mon enfance et encore aujourd’hui. C’est une cause qui me tient vraiment à cœur. En revanche, je connais moins le syndicalisme agricole. J’ai hâte de découvrir cet aspect et d’aller à la rencontre des professionnels sur le terrain pour communiquer au mieux sur leur métier et répondre à leurs attentes.