MSA Mayenne-Orne-Sarthe
Elections MSA : renouveler et rajeunir
Prévention du mal-être et du suicide dans le milieu agricole, création de l’indemnité journalière Amexa, élections... L’agenda 2014 de la MSA est chargé.

Attirer l’attention des jeunes agriculteurs à la problématique de la protection sociale”. Tel est l’un des vœux formulés par Georgette Rousselet, présidente de la MSA Mayenne-Orne-Sarthe et son directeur général, Guy Ferron, en ce début 2014. A travers cette formule et en cette année pré-électorale, les responsables souhaitent susciter des vocations et mobiliser des candidats afin “de renouveler et rajeunir les 1 343 élus que comptabilisent les 3 collèges” (Ndlr : représentants des exploitants non employeurs de main-d’œuvre, représentants des salariés sur liste syndicale, représentants des exploitants employeurs de main-d’œuvre).
Scrutin en janvier 2015
Les élections MSA, dont le scrutin sera dévoilé le 3 février 2015, se dérouleront par correspondance du 12 au 27 janvier 2015. Au niveau des 3 départements, plus de 100 000 électeurs (111 600 en 2010) seront appelés aux urnes. Premier enjeu : maintenir un taux de participation important (42 % en 2010, un bon score pour une élection professionnelle) gage de l’attachement du monde agricole à son système de protection sociale. Il reste donc un an à la structure pour préparer cette échéance d’importance. Au-delà de la participation, Georgette Rousselet et Guy Ferron se sont fixés d’autres objectifs comme “avoir des candidats en nombre et dans tous les cantons” Autre équation à résoudre: “renouveler nos délégués notamment par l’intégration de jeunes élus (les 25/40 ans) tout en continuant à s’appuyer sur les élus du mandat actuel (expérience, connaissance de la MSA et de leur territoire”.
Indemnité journalière Amexa : une victoire
Autre nouveauté qualifiée de “victoire” par Georgette Rousselet, depuis le 1er janvier, les exploitants agricoles bénéficient d’un nouveau droit. Ils peuvent désormais percevoir des IJ (Indemnité Journalière) au titre de leur assurance maladie en cas d’interruption de leur activité pour cause de maladie ou à la suite d’un accident de la vie privée. Une indemnité qui peut être jugée modeste (21 ou 28 e/jour) au regard du coût d’une journée de remplacement (130 e environ) mais elle n’est justement pas soumise à l’obligation de se faire remplacer. Et Georgette Rousselet d’évoquer “la diversité des situations. C’est un compromis”.
Autre motif de satisfaction sur ce registre. La MSA devient interlocuteur et guichet unique pour l’ensemble de la gestion de la protection sociale en reprenant une partie de l’activité GAMEX. “C’est une marque de la reconnaissance des pouvoirs publics à notre égard”, commente Guy Ferron.
Dernier sujet évoqué lors de ces vœux à la presse : la prévention du mal-être et du suicide dans le milieu agricole. “Nous nous donnons plus de chance de repérage des situations à risques grâce à la cellule pluridisciplinaire. Avec nos médecins, nous disposons d’une totale légitimité”, conclut Georgette Rousselet. Formation des élus, accompagnement psychologique individuel, séjour répit “Ensemble pour repartir”... Autant d’outils mis en place par la MSA pour lutter contre cette réalité.