Traite
[EN IMAGES] Exosquelette : 3 éleveurs testeurs préfèrent ne pas investir
Les exploitations agricoles sont aujourd’hui tentées par l’acquisition d’exosquelettes. Avec l’objectif d’assister la réalisation de certaines tâches pénibles, leur usage fait naître un espoir d’améliorer les conditions de travail grâce à la réduction de la charge physique et des risques de troubles musculosquelettiques (TMS). Leur utilisation pose toutefois de nouvelles questions relatives à la santé et la sécurité des utilisateurs de ces équipements.
Les exploitations agricoles sont aujourd’hui tentées par l’acquisition d’exosquelettes. Avec l’objectif d’assister la réalisation de certaines tâches pénibles, leur usage fait naître un espoir d’améliorer les conditions de travail grâce à la réduction de la charge physique et des risques de troubles musculosquelettiques (TMS). Leur utilisation pose toutefois de nouvelles questions relatives à la santé et la sécurité des utilisateurs de ces équipements.
Après un premier essai à la ferme expérimentale de la Blanche-Maison, les Chambres d‘agriculture de Normandie et les trois caisses de MSA ont reconduit une nouvelle expérimentation sur trois exploitations laitières avec trois modèles d’équipements : le Skelex de Gobio, le Mate XT de Comau et l’Hapo MS d’Ergosanté, avec trois équipements de traite différents : un roto-intérieur, un roto-extérieur, une salle de TPA.
Christelle Van Den Bossche, Alexis Graindorge et Arnaud Martinet, les éleveurs testeurs, ont été retenus après avoir effectué une analyse de poste de travail à la traite et une visite médicale avec un médecin du travail. Ils ont porté chaque modèle pendant un mois à chaque traite. Les conseillers prévention de la MSA, les médecins du travail et les conseillers Organisation du travail des Chambres d’agriculture les ont accompagnés tout au long de l’expérience et ont fait des observations visuelles et filmées avec et sans port d’équipement.