Communication positive
[En images] « Une balade pour se rapprocher des agriculteurs »
La première rando ferme organisée dimanche 18 juin 2023 par l’antenne des Andelys des Chambres d’agricultures de Normandie a permis, à la quarantaine de randonneurs, de renouer le dialogue avec les trois agriculteurs participants. En voici leurs avis.
La première rando ferme organisée dimanche 18 juin 2023 par l’antenne des Andelys des Chambres d’agricultures de Normandie a permis, à la quarantaine de randonneurs, de renouer le dialogue avec les trois agriculteurs participants. En voici leurs avis.
La pluie est « enfin » de la partie en ce matin du dimanche 18 juin 2023. « C’est une bonne chose qu’il pleuve. Nos cultures en ont besoin », rappelle, avec pédagogie, Anne-Laure Marteau, cheffe d’entreprise agricole et secrétaire générale de la chambre d’agriculture de l’Eure. La quarantaine de randonneurs, imperméables sur le dos, capuches sur la tête, s’en vont gaiement sur les chemins de Bézu-la-Forêt dasn l'Eure, à l’occasion de la première rando ferme organisée par l’antenne des Andelys des Chambres d’agricultures de Normandie. L’objectif pour les agriculteurs : communiquer positivement sur le métier.
Démystifier l’agriculture
« Cette balade, c’est l’endroit et le moment parfait pour se rapprocher des agriculteurs, se réjouit Maryse. Cette randonneuse dans l’âme a « profité de cet évènement pour poser des questions et démystifier le métier. Car en général, on peut avoir peur, se sentir bête. »
Même constat pour une autre randonneuse, à la retraite, fille d’éleveur ovins : « Je vais être incollable sur l’élevage bovins que je ne connaissais pas vraiment. On ne sait pas comment aborder les agriculteurs, mais nous avons besoin de connaître leur métier pour ne pas rentrer dans des fantasmes de « grands pollueurs » », sourit-elle, lors de la visite de la Ferme de la Coudre.
Nathalie Rogeret, avec passion et patience, s’attarde sur la présentation de son élevage et du « pourquoi ? » « C’est important de savoir « pourquoi » les agriculteurs font comme cela et pas autrement. Quelles sont leurs motivations ? Pourquoi traiter ? Si oui, pourquoi la nuit et pas le jour ? », poursuit Jean-Michel Comte, participant. Autant de questions auxquelles ont répondu Nathalie Rogeret, David Brière, polyculteur éleveur et Benjamin Brown, polyculteur, éleveur laitier.