Questions à Clément Lebrun, vice-président de la Chambre d’agriculture du Calvados
Espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (Esod) : « signaler les dégâts au fil de l’eau »
Afin d’œuvrer à la préservation du secteur agricole, il est impératif de suivre les dégâts causés par la faune. C’est pourquoi, chaque année, la Chambre d’agriculture travaille au classement des « animaux espèces susceptibles d’occasionner des dégâts » (Esod). L’occasion de rappeler l’importance du recensement afin d’avoir des solutions de régulation.
Afin d’œuvrer à la préservation du secteur agricole, il est impératif de suivre les dégâts causés par la faune. C’est pourquoi, chaque année, la Chambre d’agriculture travaille au classement des « animaux espèces susceptibles d’occasionner des dégâts » (Esod). L’occasion de rappeler l’importance du recensement afin d’avoir des solutions de régulation.
Que sont les Esod ?
Parmi les Esod, il existe trois groupes. Le premier est composé d’espèces indigènes invasives où l’on retrouve le ragondin et le rat musqué. Elles sont classées au niveau national.
Le deuxième groupe (corvidés et mustélidés) est plus problématique pour nous dans le Calvados. Il regroupe le corbeau freux, la corneille noire, l’étourneau sansonnet, la pie bavarde, mais également le renard roux, la fouine, la martre, le putois, la belette. Chaque département doit faire la demande de classement d’Esod, pour ce groupe, tous les trois ans. La dernière fois, c’était en 2018 (avec un prolongement en raison du Covid).
Le troisième groupe contient le pigeon ramier et le lapin de garenne, des particularités moins locales.