Été à la ferme
Eté à la ferme : « Des framboises pour un tas de bonnes raisons »
Chaque lundi et mercredi, de juin à septembre 2023, Laure Figeureu-Bidaud ouvre sa culture de framboises dans l'Eure, à ceux qui le souhaitent. Une aubaine pour les amoureux de confitures.
Chaque lundi et mercredi, de juin à septembre 2023, Laure Figeureu-Bidaud ouvre sa culture de framboises dans l'Eure, à ceux qui le souhaitent. Une aubaine pour les amoureux de confitures.
« J’y participe pour la troisième année consécutive », se réjouit Sophie, accompagnée de sa fille Manon. Toutes les deux passent leur matinée ensoleillée dans les rangs de framboisiers plantés à Daubeuf-près-Vatteville dans l’Eure. L’objectif ? Cueillir un maximum de framboises pour en faire de la confiture, « et pouvoir en consommer toute l’année, en offrir à nos proches, notamment à ma maman, qui en raffole », sourit-elle.
Chaque lundi et mercredi 2023, les quatre variétés de framboisiers font des heureux. Laure Figeureu-Bidaud ouvre sa culture depuis quatre ans, à la demande des clients, et depuis deux ans dans le cadre de l’opération Été à la ferme. Le kilo de framboise à la cueillette est vendu 7 €.
Créatrice d’emploi
L’agricultrice, aussi installée avec son père en grandes cultures, a planté, à l’hiver 2015-2016, 10 km linéaires de framboisiers sur 3 ha pour diversifier la production. Elle a lancé ce projet, « pour un tas de bonnes raisons ! Notamment la durabilité, dont, notamment, la valeur ajoutée. Un pied dure en moyenne 10 ans, en AB. L’indépendance totale, je suis maître du prix de commercialisation, précise Laure Figeureu-Bidaud. Mais aussi parce que ce projet crée de l’emploi et c’est important dans le milieu agricole. Ça permet de rencontrer une multitude de gens qui n’y connaissent rien. » L’agricultrice embauche, chaque année, une quinzaine de saisonniers : un chef d’équipe, des cueilleurs et un livreur.
Fraîches ou transformées
En bio depuis 2021, elle se réjouit d’avoir créé une zone de refuge pour contribuer à l’équilibre de l’environnement. Un point validé par un client : « Je vois de belles araignées, de nombreux insectes, c’est agréable et ça prouve qu’il n’y a pas de pesticides », sourit Sébastien, une boîte à moitié remplie de framboises à la main.
Un tiers de la production de framboises est vendu en direct. Cueillies et conditionnées en barquette, elles partent en livraison au plus tard le lendemain de la cueillette. Un tiers est vendu en sachets surgelés, conditionnés à la ferme, dans différents points de vente, aux restaurateurs ou aux brasseurs. Le dernier tiers est surgelé à la ferme pour la transformation l’hiver en sous-traitance : confitures et gelées, pétillants et sirops.