Évolution du cheptel normand
En 2014, le cheptel reproducteur femelle a légèrement progressé de 1 % en vaches laitières et croisées et de 2 % en race allaitantes
Les proportions restent similaires avec 40 % de vaches laitières dans la Manche, 26.8 % de vaches allaitantes pures dans l’Orne, 24.1 % en Seine-Maritime et 22 % dans le Calvados.Pour le cheptel croisé on constate une diminution dans les départements du Calvados, de l’Eure et de l’Orne et la proportion reste importante dans la Manche avec autant de vaches croisées que de races allaitantes en races pures.Au niveau de l’élevage des animaux, nous constatons une progression importante des femelles de moins de 1 an, + 4 % dans toutes les catégories, ceci indique clairement une augmentation de l’élevage qui garantit un potentiel de production élevé dans les 3 à 5 ans à venir.Cet accroissement de l’élevage est plus marqué encore dans la Manche avec une progression de 5 % des génisses laitières de moins de un an, + 4 002 génisses.Il y a certainement à travers ces chiffres une anticipation sur l’évolution de la production laitière à l’horizon 2016-2017.
Régression des veaux de boucherie
Avec 74 010 animaux, le nombre de veaux de boucherie est en baisse avec des situations différentes selon les départements, + 15 % en Seine-Maritime, - 10 % dans l’Orne et - 5 % dans la Manche.
Des ventes en maigre en progrès
Une progression importante du nombre de broutards de 9 % en race croisée et 4 % en race à viande en Normandie pour les animaux jeunes de 2 à 12 mois et de 11 % pour les mâles à viande. Les deux départements qui progressent le plus sont le Calvados avec + 8 % et la Manche avec + 26 %. La situation est stable voire en régression dans le reste de la Normandie.
Au niveau des ventes d’animaux gras
La vente de taurillons s’établit pour 2014 à 154 889 animaux (+ 2 %) et 64 061 animaux mâles de plus de deux ans en légère progression à + 1 %. La progression est identique dans chacun des départements.On note une grande progression des ventes de laitières avec 6 % de vaches en plus soit 136 110 têtes, cela est vrai pour tous les départements.La valeur des vaches allaitantes réformées augmente aussi de 4 % à 32 849 têtes mais est en léger recul - 2 % pour les croisés avec 16 696 têtes.L’année 2014 s’est donc traduit par une activité d’élevage soutenue avec une progression de cheptel et un élevage de jeunes femelles important notamment en vaches laitières ce qui laisse penser à une anticipation de l’accroissement des troupeaux à l’horizon 2 à 3 ans.Le niveau de réforme a été malgré tout élevé et la Normandie reste la deuxième région d’élevage après les Pays de la Loire en termes d’effectif.
D’après les chiffres de l’Observatoire bovin normand
http://www.normandie.chambagri.fr/agriscopie.asp