FDSEA/JA de l'Orne
Il faut sauver l’élevage français
Anne-Marie Denis (présidente de la FDSEA) et Guillaume Larchevêque (président des JA) appellent toutes les agricultrices et agriculteurs (jeunes, aînés et retraités) à se mobiliser
pour sauver l’élevage. Direction Paris, dimanche, pour mettre les politiques devant leurs responsabilités et les consommateurs devant la réalité d’un quotidien anxyogène.

C’est à Boitron, sur l’exploitation d’Alain Fleuriel (GAEC Les Champs Chicards lait/viande) que FDSEA et JA ont tenu une conférence de presse pour expliquer leur participation à la grande manifestation qui se tiendra, ce dimanche, à Paris.
Une réponse au cahier de doléances
Après le pavé alençonnais, devant la préfecture et sur les parkings des grandes surfaces ornaises, FDSEA et JA vont battre le pavé parisien. “Nous allons chercher une réponse à notre cahier de doléances”, explique Anne-Marie Denis. Un cahier de doléances signé par quelques parlementaires locaux et remis au Préfet de l’Orne il y a plusieurs semaines.
Depuis, beaucoup de prises de paroles de la part des autorités et quelques actions comme la nomination d’un médiateur qui s’est porté au chevet de la filière lait puis de la filière porc. Un médiateur médiatique mais c’est du concret sonnant et trébuchant qu’attendent les éleveurs ornais face à l’urgence de la situation. “Les éleveurs doivent pouvoir répercuter la hausse de leurs coûts de production en particulier la flambée des prix de l’alimentation animale. C’est une priorité absolue qui implique les transformateurs et les enseignes de la distribution”, insiste Guillaume Larchevêque. Au-delà de la bataille des prix, c’est sur le dossier de l’environnement que le syndicalisme agricole réagit.
L’étau des contraintes doit se
déserrer. La France fait de l’excès de zèle environnemental par rapport à ses collègues européens. Et l’Orne par rapport aux autres départements français ?
Si ce dimanche à la capitale sera revendicatif, il sera également pédagogique. “Nous allons nous appuyer sur nos produits pour expliquer aux parisiens la manière dont nous travaillons. Leur prouver que l’on nourrit bien et intelligemment” conclut Anne-Marie Denis.
“Que toutes les formes d’agriculture, à partir du moment ou elles dégagent de la valeur ajoutée, ont leur place sur notre territoire”, rebondit Guillame Larchevêque.