Joaquim Pueyo, député-maire d’Alençon (61)
Interpellé sur l'agriculture
Vendredi 4 octobre, à la veille de Ferme-en-fête, Anne-Marie Denis a rencontré à l’Hôtel de ville, Joaquim Pueyo, le député-maire socialiste d’Alençon.Loi de consommation, PAC, ... La présidente de la FDSEAlui a rappelé toute l’importance de l’agriculture pour le territoire et lui a demandé de se faire le porte-parole de l’agriculture ornaise sur différents sujets nationaux concernant le secteur.

Dans quel contexte avez-vous rencontré Joaquim Pueyo ?
Suite à mon élection à la présidence de la FDSEA, j’ai souhaité rencontrer les trois députés de l’Orne.Joaquim Pueyo était le seul avec lequel je ne m’étais pas encore entretenue.
Quels messages avez-vous voulu lui faire passer ?
Dans le projet de loi sur la consommation, il faut insister sur la reconnaissance de la marque française.Nous devons avoir un oeil attentif sur les marchés étrangers et insister sur les différences de nos productions.Concernant l’adaptation française de la réforme de la PAC.La surdotation des 52 premiers nécessite d’être bien encadrée.La surdotaton ne doit s’appliquer qu’aux vrais professionnels, et il faudra définir ce qu’est un vrai professionnel agricole.Par ailleurs, pour être juste, cette mesure nécessite d’appliquer la transparence sur toutes les formes de société agricole.Une transparence qui doit permettre de tenir compte du nombre d’associés.Pourquoi deux exploitations équivalentes ne seraient-elles pas logées à la même enseigne, sous prétexte que leur forme juridique est différente ? Concernant la convergence des aides, la FNSEA souhaitait qu’elle se limite à 60 %. Le président de la république a opté pour 70 % de convergence. Nous demandons un temps d’adaptation. A propos du verdissement, j’ai rappellé à Joaquim Pueyo la position de la FNSEA, qui milite pour que l’aide au verdissement ne soit pas une aide fixe, mais qu’elle tienne compte du référentiel antérieur. Enfin, j’ai fortement insisté sur la nécessité de soutenir l’élevage.Cela doit être une ligne directrice pour toutes les décisions qui doivent être prises.
Joaquim Pueyo vous-a-t-il entendue ?
J’ai été déçue qu’il n’ait pas plus de temps à m’accorder.L’agriculture, c’est un sujet qui compte.Il s’est toutefois dit prêt à faire passer l’information au niveau national, du moins en ce qui concerne la définition de l’actif agricole dans la surdotation des 52 premiers hectares, ainsi que la transparence des formes sociétaires agricoles dans ce même dossier.