Jean-Louis Belloche nommé chevalier de l’ordre national du Mérite
Le président de la Chambre d’agriculture de l’Orne a eu la bonne surprise d’être nommé, fin décembre, chevalier de l’ordre national du Mérite. L’exploitant agricole de 54 ans, installé à Passais-Villages, se dit fier et honoré.
Le président de la Chambre d’agriculture de l’Orne a eu la bonne surprise d’être nommé, fin décembre, chevalier de l’ordre national du Mérite. L’exploitant agricole de 54 ans, installé à Passais-Villages, se dit fier et honoré.
« Est nommé, pour prendre rang à compter de la date de réception dans son grade de chevalier de l’ordre national du Mérite M. Belloche (Jean-Louis, Michel, Claude), exploitant agricole en productions laitière et bovine, président d’une chambre départementale d’agriculture ; 33 ans de services. »
Tel est le texte paru au Journal officiel, le 31 décembre 2020. « Je l’ai appris par hasard, s’amuse l’intéressé. Laurence Sellos (présidente de la Chambre d’agriculture de Seine-Maritime, NDLR) m’a envoyé ses vœux et m’a félicité pour ma nomination. J’ai été surpris ! J’en suis fier et honoré. »
Rendre la pareille
« J’ai commencé par les JA du canton, avec le concours de labour. Quand je me suis installé, j’ai bénéficié des conseils de JA. J’ai vu des gens engagés et à l’écoute. J’ai eu envie de donner un coup de main, travailler pour l’intérêt collectif de la profession. » Jean-Louis Belloche entre au bureau du canton, puis devient président. « Mes parents n’étaient pas engagés. Moi, j’y ai vu une ouverture sur le monde extérieur, l’opportunité de rencontrer des personnes, de faire évoluer les dispositifs, de travailler sur des problématiques diverses et variées. » Il poursuit en tant qu’administrateur départemental, secrétaire général et président du syndicat jeune ornais. Après avoir atteint la limite d’âge, c’est naturellement qu’il entre à la FDSEA et en intègre le bureau. « En parallèle, je me suis engagé à la Chambre » dès 1995. Il y a dix ans, il succède à Régis Chevalier à sa tête. « Quand on s’implique, quand on travaille en équipe, on est sollicité pour gravir les échelons. C’est ce qu’il s’est passé. Le travail à la Chambre correspond au sens que je donne à mon engagement professionnel. Ça me plaît », retrace celui qui a entamé son quatrième mandat il y a deux ans.
Appel aux volontaires
« Avec le recul, je me rends compte que mes années JA ont été complémentaires de mes mandats Chambre. J’aime œuvrer pour l’ensemble de la profession, l’ensemble des agriculteurs, même si nous ne sommes pas toujours d’accord. À la Chambre, on écoute tout le monde, on fait abstraction de soi pour travailler dans le sens commun. » Le président en profite pour lancer un appel aux volontaires : « le travail est intense, on manque de vocations. Nous exerçons un très beau métier, celui de nourrir la population, dans un cadre de vie superbe. La sécurité et l’autonomie alimentaires sont fondamentales, surtout dans le contexte actuel. On a besoin d’agriculteurs professionnels qui pilotent, qui aident à répondre aux problématiques et aux attentes de la société. »