Chenilles et nouveau bec Orbis
VIDEO La Jaguar 990 TT Claas se démène dans la Manche
Le concessionnaire SM3 Claas a fait venir l’ensileuse 990 terra trac pour une démonstration dans la Manche. Venue d’Allemagne, la machine était équipée du tout nouveau bec Orbis 900.
Le concessionnaire SM3 Claas a fait venir l’ensileuse 990 terra trac pour une démonstration dans la Manche. Venue d’Allemagne, la machine était équipée du tout nouveau bec Orbis 900.
« La Jaguar terra trac nous apporte une importante plus-value par rapport à une machine à roues, engage Thierry Rattier, directeur commercial SM3 Claas, elle a été conçue pour préserver la structure du sol. Aujourd’hui, dans la parcelle de démonstration, à Sottevast dans la Manche, c’est une situation un peu différente, à cause des conditions très humides, les chenilles nous permettent tout bonnement de sortir du chantier. » Le directeur est « vraiment heureux » d’accueillir cette machine « exceptionnelle » venue d’Allemagne en démonstration dans le Cotentin.
Chenilles
L’ensileuse de la gamme Jaguar, 925 cv, bénéficie d’un train de chenilles. « Le système existe depuis très longtemps sur les Lexion, précise Benjamin Harris, chef de produits ensileuses Claas France, et depuis deux ans sur les Jaguar ». Trois largeurs sont proposées : 635 mm ; 735 mm et 890 mm. « On est toujours en dessous des 3,50 m, il n’est pas nécessaire de convoyer la machine », commente Benjamin Harris. Le train de chenilles est suspendu, « fixé sur un pivot avec des galets, pour avoir toujours un contact optimal de la chenille avec le sol ». Le confort en cabine est accru, « on ne sent plus les ornières », affirme le directeur de SM3 Claas. Enfin, le gabarit est différent d’un système à pneus :châssis de la Jaguar est allongé d’un mètre.
Nouveau bec Orbis
Un autre élément attirait la curiosité des visiteurs, le nouveau bec Orbis, « une conception comme ça, cela fait vingt ans qu’on l’attend, sourit Thierry Rattier, le nouvel Orbis a été repensé de A à Z, sauf son nom ». « Le bec est plus rigide, détaille Benjamin Harris, le profil de scies est plus agressif, on retrouve en dessous un débourreur et une section type batteuse permettant de couper toutes ces petites feuilles et d’éviter les bourrages sous le bec. » Le kit de pointes à ajouter pour faciliter la récolte du maïs versé est nouveau. Le bec permet de travailler dans tous types de conditions, selon Thierry Rattier qui prédit, « il va nous faire vendre des machines parce que la tête de récolte sur une ensileuse, c’est le choix le plus important, en termes de qualité de travail ».