Initiative
La SAFER, AGRIAL et le Crédit Agricole cultivent leurs jardins familiaux
Initiative
En recréant du lien, l’association “Cultures partagées” souhaite également magnifier l’acte de production et être acteur de l’aménagement du territoire.
Daniel Epron et Nicole Gourmelon (Crédit Agricole), Jean-Pierre Fontaine et Stéphane Hamon (SAFER), Ludovic Spiers et Gilbert Herpe (AGRIAL) ont signé vendredi dernier une convention les liant au sein de l’association “Cultures partagées”. Un concept de jardins familiaux visant à rapprocher deux mondes tout en redonnant du sens à l’acte de production.
©
TG
L’association “Cultures partagées” creuse son sillon.A sa tête la SAFER (avec pour père fondateur Jean-Pierre Fontaine son président ) épaulé par le Crédit Agricole Normandie et AGRIAL. Avec un budget de 180 000 e sur deux ans, l’objectif est de créer deux pôles de jardins familiaux par département.
Une forte demande
Caen comptabilise 450 jardins familiaux couvrant environ 14 ha. Mais dans la capitale régionale comme dans les autres agglomérations bas-normandes, l’offre ne suit pas le demande (80 dossiers en liste d’attente sur Hérouville-St-Clair-14 par exemple). Un bon point de départ pour “Cultures partagées” qui souhaite lever des fonds et coopérer avec les collectivités locales, les associations diverses, pour essaimer sur tout le territoire son concept.
Rien de lucratif dans cette démarche mais la volonté affichée “de tisser des liens, magnifier l’acte de production, être acteur de l’aménagement du territoire tout en répondant à une demande”, résume Jean-Pierre Fontaine.
“Raccourcir la distance entre le producteur et le consommateur”, enchérit Gilbert Herpe, président d’AGRIAL, qui produit 500 000 t de légumes par an en France et à l’étranger.
Reste à trouver les terrains et à établir un règlement intérieur qui fera de ces lieux un espace de convivialité pour cultiver, au delà des légumes et fleurs, des relations humaines durables et terriennes.
Une forte demande
Caen comptabilise 450 jardins familiaux couvrant environ 14 ha. Mais dans la capitale régionale comme dans les autres agglomérations bas-normandes, l’offre ne suit pas le demande (80 dossiers en liste d’attente sur Hérouville-St-Clair-14 par exemple). Un bon point de départ pour “Cultures partagées” qui souhaite lever des fonds et coopérer avec les collectivités locales, les associations diverses, pour essaimer sur tout le territoire son concept.
Rien de lucratif dans cette démarche mais la volonté affichée “de tisser des liens, magnifier l’acte de production, être acteur de l’aménagement du territoire tout en répondant à une demande”, résume Jean-Pierre Fontaine.
“Raccourcir la distance entre le producteur et le consommateur”, enchérit Gilbert Herpe, président d’AGRIAL, qui produit 500 000 t de légumes par an en France et à l’étranger.
Reste à trouver les terrains et à établir un règlement intérieur qui fera de ces lieux un espace de convivialité pour cultiver, au delà des légumes et fleurs, des relations humaines durables et terriennes.