Manifestation
La SCA normande mise à l’arrêt forcé par les agriculteurs à Lisieux
Lundi 29 janvier 2024, sous l’impulsion de la FDSEA et des Jeunes agriculteurs, la profession s’est mobilisée pour bloquer la SCA normande de Lisieux et Glos, centre logistique de la marque Leclerc. La manifestation a duré jusqu’au vendredi 2 février. Thierry Coué, secrétaire général adjoint de la FNSEA, a fait le déplacement jeudi 1er février 2024.
Lundi 29 janvier 2024, sous l’impulsion de la FDSEA et des Jeunes agriculteurs, la profession s’est mobilisée pour bloquer la SCA normande de Lisieux et Glos, centre logistique de la marque Leclerc. La manifestation a duré jusqu’au vendredi 2 février. Thierry Coué, secrétaire général adjoint de la FNSEA, a fait le déplacement jeudi 1er février 2024.
Jeudi 1er février 2024, une trentaine d’irréductibles agriculteurs demeurait devant les grilles de la SCA normande à Glos. Bâche suspendue pour se protéger de la pluie, feu au centre pour se réchauffer et bétaillère pour dormir, le dispositif semble rôdé. Les manifestants ont tenu le blocus du lundi 29 janvier au vendredi 2 février 2024. Cette manifestation est intervenue en parallèle des blocages des plateformes de stockage Carrefour à Carpiquet et Super U à Soliers.
« Nous avons rencontré les trois patrons des magasins. C’est important car ce sont eux qui remplacent les produits dans les rayons, qui font les cahiers des charges », concède Guillaume Férey, secrétaire général de la FDSEA du Calvados, qui salue « une bonne entente » sur site.
De nouvelles annonces qui sonnent le départ
Les annonces de Gabriel Attal, jeudi 1er février, ont sonné la fin de la manifestation. Thierry Coué, secrétaire général adjoint de la FNSEA, a fait le déplacement tout spécialement depuis la Bretagne. C’est avec plus d’une heure trente de retard [il était à Alençon le midi, NDLR] que l’éleveur de porcs a débarqué pour expliciter les mesures gouvernementales.
« Globalement, c’est plutôt positif. [...] Nous avons les semaines jusqu’au Salon de l’agriculture pour étudier les sujets. Ce qui compte, c’est qu’on arrive au terme de ce que l’on veut », synthétise-t-il. Simplification des normes, identification des problématiques plus locales (classement de zones humides, prairies, etc.) sont à l’œuvre.
Et Anne-Marie Denis, présidente de la FRSEA Normandie, d’enjoindre les participants à communiquer avec leurs responsables syndicaux locaux. « On ne peut pas être efficace si nous n’avons pas vos remontées. Sans le réseau, on ne fait rien », affirme-t-elle.