Michel Sady Directeur du Contrôle laitier du Calvados
Le Contrôle laitier fait des bulles
La bande dessinée “Campagne laitière” raconte les aventures de Julien, technicien
de Contrôle laitier.


Michel Sady est membre de la commission communication de France Contrôle laitier. Il a participé à l'élaboration de la bande dessinée.
Quel est l’objectif de cette bande dessinée ?
C’est un produit France Contrôle Laitier. L’idée était de faire notre promotion avec un média différent. Nous avons peut-être parfois une image un peu ringarde : celle du Contrôleur laitier classique, presque du peseur, alors que nous avons un métier de relation avec les éleveurs. Nous bougeons beaucoup. La technologie a un impact fort sur notre métier. Nous voulions le montrer. A travers une BD, on fait reconnaître notre métier. On y ajoute une dose humoristique pour prendre notre métier au second degré. Nous avons eu un très bon contact avec le scénariste.
Parmi les personnages, on observe trois profils d’agriculteurs très divers. Quel est le message ?
On montre notre volonté de travailler avec tous les agriculteurs. Ils ont chacun leurs qualités. Bien sûr dans la BD, ils sont caricaturés. Il y a Régis, l’expérimenté traditionnel passionné de nouvelles technologies qui a repris la ferme familiale et préside sa Cuma. Nous avons aussi Alexandra, l’hyper-intensive. Elle est plus individualiste et voit surtout son intérêt. Enfin, on trouve Patrice. Cet éleveur caprin est un doux rêveur. A chaque fois, il s’agit d’une caricature. On montre comment le Contrôle laitier s’adapte dans toutes ces situations.
Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existé est-elle réellement purement fortuite ? Y-a-t-il une part de vérité ?
Pour toutes les histoires de cette BD, il y a un fond de vérité. Ces événements sont arrivés, même si on les habille et on les caricature.
Sur la première page, on voit quand même le technicien de Contrôle laitier qui donne le biberon à un bébé en l’absence de son père, l’agriculteur…
Dans le Calvados, nous avons eu une jeune technicienne nommée sur un secteur pour remplacer un départ en retraite. Elle est arrivée dans un élevage, où les éleveurs lui ont confié les dossiers. Ils lui ont aussi demandé de jeter un œil sur la grand-mère qui regardait la télé. L’habitude avait été prise avec l’ancien contrôleur. Quand il venait, il gardait aussi la grand-mère pendant deux heures. Nous avons donc repris cette histoire avec l’angle de la jeunesse et du bébé. Un technicien de Contrôle laitier va chez les gens. Il rentre forcément dans une certaine intimité. Ce n’est pas toujours facile. Sur une exploitation, les premiers mots du technicien sont souvent pour la famille. Il y a un lien fort entre l’agriculteur et le technicien. Des amitiés se créent et on constate parfois des blocages. Nous ne pouvons pas faire de conseil si nous ne prenons pas en compte cette dimension humaine. Nous avons encore des anecdotes pour un second tome.
Comment cette bande dessinée est-elle diffusée ?
Elle est vendue aux Contrôles laitiers à prix coûtant. Ils font ensuite ce qu’ils veulent. Dans le Calvados, nous la diffusons auprès du personnel, des membres du conseil d’administration et à nos partenaires.
Propos recueillis par V. Motin