Caprins : " Le Covid-19 n’a pas fait trop de dégâts "
Suite au Covid-19 et à la fermeture des marchés, la plateforme Outrouvermonfromagedechèvrefermier a été mise en place dans le but d’aider les producteurs de fromage de chèvre à écouler leurs produits. Interview de Jacky Salingrades, président de l’Anicap (Association nationale interprofessionnelle caprine).
Suite au Covid-19 et à la fermeture des marchés, la plateforme Outrouvermonfromagedechèvrefermier a été mise en place dans le but d’aider les producteurs de fromage de chèvre à écouler leurs produits. Interview de Jacky Salingrades, président de l’Anicap (Association nationale interprofessionnelle caprine).
>> Dans quel état se trouve la filière caprine aujourd’hui ?
Elle est en bon état. Les éleveurs produisant pour les laiteries ont bénéficié d’un prix du lait favorable. La
Covid-19 n’a pas fait trop de dégâts et il y a eu une réelle solidarité pour éviter de jeter le lait, y compris de la part des laiteries. La fermeture des marchés a été compliquée pour le producteurs de fromage fermiers mais ils se sont réinventés grâce à des plateformes de vente en ligne. La filière chevreaux est plus impactée compte tenu de l’impossibilité d’exporter ; les stocks ont augmenté.
>> Quel intérêt présente le développement de nouveaux outils comme la plateforme Outrouvermonfromagedechèvrefermier ?
Il faut vivre avec son temps, l’intérêt est de permettre au consommateur qui visite le site de trouver les producteurs fermiers. Les associations de producteurs ont travaillé leurs sites internet avec l’appui de la Fédération nationale des éleveurs de chèvre.
>> L’élevage caprin a-t-il un avenir en Normandie ?
Le fromage de chèvre est un produit de plus en plus consommé. La production fermière va se développer un peu partout. Elle a le vent en poupe aujourd’hui avec la volonté de retour aux sources du consommateur, le produit a un imaginaire.
Ce site est disponible à l’adresse suivante : www.outrouvermonfromagedechevre.fr