Paul Chandelier, Conseiller général du Calvados
Le développement des énergies renouvelables : une priorité
Paul Chandelier, Conseiller général du Calvados
De l’hydraulique au bois, le développement des énergies renouvelables est une des priorités de la politique menée par le Conseil général du Calvados. Une collectivité territoriale qui n’a d’ailleurs pas attendu les conclusions du Grenelle de l’environnement pour s’atteler à la tâche.

Paul Chandelier avec M. et Me Marie, entrepreneur à St-Denis-sur-Méré (14).
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TG
Dans ce coin de la Suisse Normande, l’énergie renouvelable se fond dans le paysage depuis belle lurette. Sur une poignée de kilomètres, le long de l’Orne, pas moins de 5 centrales hydrauliques qui fournissent une électricité écologique revendue à EDF. L’énergie bois est un dossier plus récent.
Le bois remplace le gaz
“Il a fallu se battre”, reconnaît aujourd’hui Paul Chandelier (Conseiller général du Canton de Thury-Harcourt). Avec Serge Marie, secrétaire général de la Communauté de Communes, ils ont porté sur les fonts baptismaux ce projet, sans doute un peu “loufoque” au départ, voulant substituer le gaz servant à chauffer la piscine cantonale par le bois déchiqueté. “En 15 jours, Biomasse a réalisé une étude de faisabilité et a démontré que c’était jouable”, se souvient l’élu.
Au 1er juillet 2007, exit le gaz et bonjour le bois dans l’âtre de la chaufferie. “Et ça marche très bien”, insiste-t-on avec une facture énergétique corrigée à la baisse.
400 tonnes par an
Il faut 400 tonnes de bois déchiqueté par an pour chauffer la piscine de Thury-Harcourt. Biocombustibles, le local de l’étape, est l’approvisionneur de référence. Mais les scieries environnantes sont également sollicitées et pourquoi pas demain les ETA qui en feraient leur spécialité ? Paul Chandelier lance d’autres pistes : “les déchetteries, la gestion des bords de routes...” Faire feu de tout bois en résumé pourvu que l’on privilégie des solutions locales, synonymes de diversification pour ses acteurs et pourvoyeuses de main-d’œuvre.
Th. Guillemot
Le bois remplace le gaz
“Il a fallu se battre”, reconnaît aujourd’hui Paul Chandelier (Conseiller général du Canton de Thury-Harcourt). Avec Serge Marie, secrétaire général de la Communauté de Communes, ils ont porté sur les fonts baptismaux ce projet, sans doute un peu “loufoque” au départ, voulant substituer le gaz servant à chauffer la piscine cantonale par le bois déchiqueté. “En 15 jours, Biomasse a réalisé une étude de faisabilité et a démontré que c’était jouable”, se souvient l’élu.
Au 1er juillet 2007, exit le gaz et bonjour le bois dans l’âtre de la chaufferie. “Et ça marche très bien”, insiste-t-on avec une facture énergétique corrigée à la baisse.
400 tonnes par an
Il faut 400 tonnes de bois déchiqueté par an pour chauffer la piscine de Thury-Harcourt. Biocombustibles, le local de l’étape, est l’approvisionneur de référence. Mais les scieries environnantes sont également sollicitées et pourquoi pas demain les ETA qui en feraient leur spécialité ? Paul Chandelier lance d’autres pistes : “les déchetteries, la gestion des bords de routes...” Faire feu de tout bois en résumé pourvu que l’on privilégie des solutions locales, synonymes de diversification pour ses acteurs et pourvoyeuses de main-d’œuvre.
Th. Guillemot