Semis de maïs
Le plastique pourrait redevenir fantastique
Semis de maïs
L’entreprise de travaux agricoles Gauquelin de Briouze (61) vient d’investir dans un semoir à maïs SAMCO. Visite de chantier.
Le maïs sous plastique a connu son heure de gloire. Cependant, coûts et résidus mal maîtrisés ont plombé un avenir prometteur. Avec l’arrivée du SAMCO System, une technique irlandaise, la plasticulture revient sur le devant de la scène.
Une centaine d’hectares cette année dans l’Orne
Dans les premières(1) à s’être équipée dans la région, l’ETA (Entreprise de Travaux Agricoles) Gauquelin de Briouze (61). “Les essais que nous avons menés l’an dernier, en collaboration avec les Ets Piednoir, ont été concluants. Nous avons donc décidé d’investir pour proposer ce service aux agriculteurs”, commente Patrice Gauquelin, co-gérant de l’ETA. Les premiers chantiers ont démarré la semaine dernière. Ils suscitent de nombreux regards. “Cette technique permet de maximiser le rendement et la qualité du maïs”, rebondit Joël Leblond, technicien aux Ets Piednoir (négoce agricole).
Du côté des agriculteurs, on cherche à semer plus tôt des variétés à potentiel plus important et de maturité tardive. “On va taper dans de nouveaux indices”, lâche l’un d’eux.
Le système SAMCO se veut novateur en effectuant 3 opérations en une : le semis, le paillage et le désherbage.
Trois opérations en une
Alors qu’avant, on posait d’abord le film que l’on perforait pour déposer le grain, c’est désormais le contraire. On sème puis on recouvre en créant un canal d’ensemencement avec un effet serre favorable à une implantation dans des conditions de température et d’humidité optimales.
Le film est micro perforé en trous d’épingles laissant l’air emprisonné s’échapper. Ce qui favorise également l’autoperforation par la plantule au bout de quelques jours.
Et sur le plan environnemental ? “Ce plastique biodégradable, à base d’amidon végétal, disparaît à 90 % en première année. Les 10 % restants, généralement la partie recouverte de terre, sont totalement dégradés au terme de la seconde année”, défendent Patrice Gauquelin et Joël Leblond.
Pas de risque non plus que le plastique s’envole prématurément grâce à une bande de recouvrement de 10 cm.
Alors si votre maïs n’est toujours pas semé, vous pouvez tenter un essai.
Le SAMCO 6 rangs a de l’appétit : une quinzaine d’hectares par jour. Ce n’est pas plus cher que la plasticulture conventionnelle. Quant au gain de productivité, on évoque 4 à 7 tonnes de matière sèche à l’hectare en plus. A vérifier à l’automne.
(1) l’ETA Couture Michel de Villy-Bocage (14) en est également équipée.
Une centaine d’hectares cette année dans l’Orne
Dans les premières(1) à s’être équipée dans la région, l’ETA (Entreprise de Travaux Agricoles) Gauquelin de Briouze (61). “Les essais que nous avons menés l’an dernier, en collaboration avec les Ets Piednoir, ont été concluants. Nous avons donc décidé d’investir pour proposer ce service aux agriculteurs”, commente Patrice Gauquelin, co-gérant de l’ETA. Les premiers chantiers ont démarré la semaine dernière. Ils suscitent de nombreux regards. “Cette technique permet de maximiser le rendement et la qualité du maïs”, rebondit Joël Leblond, technicien aux Ets Piednoir (négoce agricole).
Du côté des agriculteurs, on cherche à semer plus tôt des variétés à potentiel plus important et de maturité tardive. “On va taper dans de nouveaux indices”, lâche l’un d’eux.
Le système SAMCO se veut novateur en effectuant 3 opérations en une : le semis, le paillage et le désherbage.
Trois opérations en une
Alors qu’avant, on posait d’abord le film que l’on perforait pour déposer le grain, c’est désormais le contraire. On sème puis on recouvre en créant un canal d’ensemencement avec un effet serre favorable à une implantation dans des conditions de température et d’humidité optimales.
Le film est micro perforé en trous d’épingles laissant l’air emprisonné s’échapper. Ce qui favorise également l’autoperforation par la plantule au bout de quelques jours.
Et sur le plan environnemental ? “Ce plastique biodégradable, à base d’amidon végétal, disparaît à 90 % en première année. Les 10 % restants, généralement la partie recouverte de terre, sont totalement dégradés au terme de la seconde année”, défendent Patrice Gauquelin et Joël Leblond.
Pas de risque non plus que le plastique s’envole prématurément grâce à une bande de recouvrement de 10 cm.
Alors si votre maïs n’est toujours pas semé, vous pouvez tenter un essai.
Le SAMCO 6 rangs a de l’appétit : une quinzaine d’hectares par jour. Ce n’est pas plus cher que la plasticulture conventionnelle. Quant au gain de productivité, on évoque 4 à 7 tonnes de matière sèche à l’hectare en plus. A vérifier à l’automne.
(1) l’ETA Couture Michel de Villy-Bocage (14) en est également équipée.