Culture
Le sans labour, on en parle avec les CUMA et les Chambres d’agriculture
Culture
Les CUMA de Virey (Manche) et du Boulaire (Calvados) vous accueillent à des portes ouvertes en février pour observer des céréales implantées avec différentes techniques sans labour. Ce sera aussi l’occasion de préparer les futures implantations de maïs en détruisant mécaniquement et sans labour les couverts végétaux implantés fin août.
Couvert intermédiaire multi espèce.
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CA 50
A la CUMA de Virey (Manche) : l’hiver, les céréales se développent lentement et couvrent peu le sol limoneux qui se dégrade facilement.
Pourquoi ces CUMA ont décidé d’implanter des céréales sans labour ? - Pour la CUMA de Virey (Manche) : l’hiver, les céréales se développent lentement et couvrent peu le sol limoneux qui se dégrade facilement : formation d’une croûte de battance, apparition de ruissellements et d’érosion. Avec les TCSL qui concentrent la matière organique en surface, laissent des résidus et favorisent l’activité biologique du sol, il est possible de limiter partiellement la déstructuration du sol. De plus, les céréales n’ont pas besoin de beaucoup d’azote durant l’hiver. Le travail simplifié limite la minéralisation d’éléments nutritifs inutiles à cette période et qui risqueraient d’être perdus par lessivage. - Pour la CUMA du Boulaire (Calvados) : les sols très caillouteux usent le matériel et le labour a plutôt tendance à remonter les cailloux et la mauvaise terre à la surface. Les céréales supportant bien un travail simplifié du sol, il était pertinent de ne pas labourer à l’automne.
De nombreuses alternatives sont possibles pour implanter les céréales
Il existe toute une déclinaison de techniques qui vont du travail simplifié profond au semis direct pur. Il est possible de simplifier son travail en utilisant le matériel déjà présent sur exploitation ou en CUMA ; comme des déchaumeurs, chisels, ameublisseurs, etc. On trouve également des appareils combinant des équipements de déchaumeur avec un semoir intégré. Ces matériels sont généralement conçus pour les semis rapides soit en ligne, soit sous mulch ou encore “à la volée”. Surtout utilisés pour le semis des couverts, les plus performants peuvent convenir pour les implantations de céréales.Lors des 2 portes ouvertes organisées en février, vous pourrez observer du blé implanté avec 4 itinéraires différents. Ce sera l’occasion de comparer les avantages et inconvénients de ces itinéraires, sur les plans techniques et économiques.Si les céréales tolèrent plus facilement quelques défauts de structure, ce n’est pas le cas du maïs qui réclame des sols homogènes, aérés et bien structurés : couvrez vos sols
Pour réussir de futures implantations de maïs sans labour, l’idéal est que le sol ait conservé une bonne structure tout l’hiver… les intercultures ont ici un rôle primordial à jouer. En effet, les couverts végétaux présentent des fonctions très intéressantes : structuration par les racines, protection du sol grâce au feuillage, abri et nourriture pour la vie du sol qui continue ainsi de travailler durant la période hivernale, etc. En système sans labour, les couverts ont aussi un autre rôle très important : faciliter la gestion des adventices. Grace à l’utilisation de cultures intermédiaires d’espèces différentes, la rotation est allongée, ce qui permet de limiter le salissement. De plus, des couverts bien développés empêchent d’éventuels adventices de germer en occupant l’espace et en occultant la lumière disponible. Pour couvrir le sol entre la moisson et le maïs suivant, un panel d’espèces a été testé par les deux CUMA : légumineuses, phacélie, radis, moutarde, avoine, ray-grass, … Les espèces adaptées implantées ont été choisies en fonction de la rotation sur la parcelle, du matériel d’implantation et de destruction disponible, ainsi que d’autres objectifs des agriulteurs : production de fourrage, piégeage d’azote, structuration du sol, etc. Les mélanges d’espèces sont particulièrement intéressants car ils permettent de couvrir au maximum la surface et d’explorer une grande partie du sol grâce à des systèmes racinaires complémentaires ; ainsi plusieurs mélanges testés par ces CUMA seront présents lors des portes ouvertes.Un projet bas-normand de développement des techniques sans labour (TSL), porté par les CUMA et les Chambres d’agriculture
Les principaux objectifs de ce projet sont de : - acquérir des références techniques locales sur les TSL (machinisme, agronomie, etc.) ;- communiquer et accompagner les agriculteurs sur les techniques sans labour.Deux portes ouvertes sont organisées prochainement sur les 2 plateformes bas-normandes :
- CUMA de Virey (sud Manche) : 12 février 2013.
- CUMA du Boulaire, aux Isles Bardel (au sud de la Plaine de Falaise) : 15 février 2013.
Au programme : ateliers techniques, démonstrations et témoignages. Vous pourrez observer du blé implanté avec différentes techniques sans labour (du pseudo labour au semis direct). Une démonstration de destruction mécanique de couverts d’interculture aura également lieu avec différents matériels (déchaumeurs, rouleau, broyeur…). Pour en savoir plus sur ce projet, rendez-vous sur le blog : www.bassenormandiesanslabour.fr
Projet soutenu financièrement par la région Basse-Normandie, le conseil général de la Manche, l’ADEME et le CAsDAR
De nombreuses alternatives sont possibles pour implanter les céréales
Il existe toute une déclinaison de techniques qui vont du travail simplifié profond au semis direct pur. Il est possible de simplifier son travail en utilisant le matériel déjà présent sur exploitation ou en CUMA ; comme des déchaumeurs, chisels, ameublisseurs, etc. On trouve également des appareils combinant des équipements de déchaumeur avec un semoir intégré. Ces matériels sont généralement conçus pour les semis rapides soit en ligne, soit sous mulch ou encore “à la volée”. Surtout utilisés pour le semis des couverts, les plus performants peuvent convenir pour les implantations de céréales.Lors des 2 portes ouvertes organisées en février, vous pourrez observer du blé implanté avec 4 itinéraires différents. Ce sera l’occasion de comparer les avantages et inconvénients de ces itinéraires, sur les plans techniques et économiques.Si les céréales tolèrent plus facilement quelques défauts de structure, ce n’est pas le cas du maïs qui réclame des sols homogènes, aérés et bien structurés : couvrez vos sols
Pour réussir de futures implantations de maïs sans labour, l’idéal est que le sol ait conservé une bonne structure tout l’hiver… les intercultures ont ici un rôle primordial à jouer. En effet, les couverts végétaux présentent des fonctions très intéressantes : structuration par les racines, protection du sol grâce au feuillage, abri et nourriture pour la vie du sol qui continue ainsi de travailler durant la période hivernale, etc. En système sans labour, les couverts ont aussi un autre rôle très important : faciliter la gestion des adventices. Grace à l’utilisation de cultures intermédiaires d’espèces différentes, la rotation est allongée, ce qui permet de limiter le salissement. De plus, des couverts bien développés empêchent d’éventuels adventices de germer en occupant l’espace et en occultant la lumière disponible. Pour couvrir le sol entre la moisson et le maïs suivant, un panel d’espèces a été testé par les deux CUMA : légumineuses, phacélie, radis, moutarde, avoine, ray-grass, … Les espèces adaptées implantées ont été choisies en fonction de la rotation sur la parcelle, du matériel d’implantation et de destruction disponible, ainsi que d’autres objectifs des agriulteurs : production de fourrage, piégeage d’azote, structuration du sol, etc. Les mélanges d’espèces sont particulièrement intéressants car ils permettent de couvrir au maximum la surface et d’explorer une grande partie du sol grâce à des systèmes racinaires complémentaires ; ainsi plusieurs mélanges testés par ces CUMA seront présents lors des portes ouvertes.Un projet bas-normand de développement des techniques sans labour (TSL), porté par les CUMA et les Chambres d’agriculture
Les principaux objectifs de ce projet sont de : - acquérir des références techniques locales sur les TSL (machinisme, agronomie, etc.) ;- communiquer et accompagner les agriculteurs sur les techniques sans labour.Deux portes ouvertes sont organisées prochainement sur les 2 plateformes bas-normandes :
- CUMA de Virey (sud Manche) : 12 février 2013.
- CUMA du Boulaire, aux Isles Bardel (au sud de la Plaine de Falaise) : 15 février 2013.
Au programme : ateliers techniques, démonstrations et témoignages. Vous pourrez observer du blé implanté avec différentes techniques sans labour (du pseudo labour au semis direct). Une démonstration de destruction mécanique de couverts d’interculture aura également lieu avec différents matériels (déchaumeurs, rouleau, broyeur…). Pour en savoir plus sur ce projet, rendez-vous sur le blog : www.bassenormandiesanslabour.fr
Projet soutenu financièrement par la région Basse-Normandie, le conseil général de la Manche, l’ADEME et le CAsDAR