Guidage
Les jeunes guidés vers l’agriculture de précision
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L’agriculture évolue et les formations aussi.L’établissement d’enseignement agricole du Robillard a donc acquis un système d’autoguidage avec correction RTKmax.

Emmanuel Vauquelin et Guillaume Le Bigot, le monsieur GPS du Robillard, réunis autour du premier système d’autoguidage avec correction RTK dans un établissement scolaire normand.
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V.M.

Avec un système d’autoguidage à 25 000 euros, ce tracteur Renault
a repris beaucoup de valeur.
a repris beaucoup de valeur.
Le Robillard s’oriente vers l’agriculture de précision. L’établissement dispose désormais d’un système d’autoguidage. “Mais pas n’importe quel équipement. Avec une précision de plus ou moins deux centimètres, c’est la rolls du guidage”, souligne Emmanuel Vauquelin, de la société Latitude. C’est la première installation de ce type dans l’enseignement agricole normand. Latitude commercialise la marque Trimble et collabore avec Sat-infos. Cette entreprise est spécialisée dans le positionnement à moins de 20 centimètres.
“Le GPS pilote donc le système hydraulique. Le tracteur tourne au centimètre près. Le tracteur est équipée d’un GPS récepteur centimétrique, un bloc hydraulique et un écran de contrôle. Pour atteindre une précision centimétrique, nous avons recours à du GPS par différentiel. Il est effectué par des corrections issues de balises au sol. C’est le seul moyen d’être aussi précis”, explique Emmanuel Vauquelin. C’est là qu’intervient Sat-infos avec un boîtier véhiculant ces informations. La communication entre les balises au sol et le tracteur s’effectue par un réseau téléphonique type GPRS.
Et le spécialiste du GPS ne doute pas de la rentabilité des matériels d’autoguidage. “Aujourd’hui quand vous passez avec un semoir, vous croisez un minimum de 10 centimètres. Un système de guidage performant réduit les consommations d’intrants et de carburants. Le nombre de passage diminue. Sur des exploitations céréalières importantes, la précision peut permettre des économies non négligeables”.
Pédagogie
et expérimentation végétale
Coût total de l’investissement : 25 000 euros. “Cette somme est subventionnée à hauteur de 80 % par le Conseil régional de Basse-Normandie”, rappelle Bruno Ricard, directeur du Robillard. Le nouveau matériel répond à des besoins pédagogiques et d’expérimentation végétale. “Ce type de système tend à se généraliser. Il est indispensable que nous formions les futurs chauffeurs avec”.
“Le GPS pilote donc le système hydraulique. Le tracteur tourne au centimètre près. Le tracteur est équipée d’un GPS récepteur centimétrique, un bloc hydraulique et un écran de contrôle. Pour atteindre une précision centimétrique, nous avons recours à du GPS par différentiel. Il est effectué par des corrections issues de balises au sol. C’est le seul moyen d’être aussi précis”, explique Emmanuel Vauquelin. C’est là qu’intervient Sat-infos avec un boîtier véhiculant ces informations. La communication entre les balises au sol et le tracteur s’effectue par un réseau téléphonique type GPRS.
Et le spécialiste du GPS ne doute pas de la rentabilité des matériels d’autoguidage. “Aujourd’hui quand vous passez avec un semoir, vous croisez un minimum de 10 centimètres. Un système de guidage performant réduit les consommations d’intrants et de carburants. Le nombre de passage diminue. Sur des exploitations céréalières importantes, la précision peut permettre des économies non négligeables”.
Pédagogie
et expérimentation végétale
Coût total de l’investissement : 25 000 euros. “Cette somme est subventionnée à hauteur de 80 % par le Conseil régional de Basse-Normandie”, rappelle Bruno Ricard, directeur du Robillard. Le nouveau matériel répond à des besoins pédagogiques et d’expérimentation végétale. “Ce type de système tend à se généraliser. Il est indispensable que nous formions les futurs chauffeurs avec”.
V.M.
Une journée de l’agriculture de précision
Le 14 février prochain, les BTS Génie des Equipements Agricoles organisent la journée de l’agriculture de précision. Cette manifestation est mise en place dans le cadre du module d’initiative locale. Les étudiants présenteront leurs travaux accompagnés par des intervenants extérieurs. Huit ateliers sont au programme : cartographie de rendement, télédétection, système d’information géographique, Scan, cartographie de sol et outils de modulation. La journée est ouverte à l’ensemble du monde agricole. Rendez-vous de 13 h 30 à 17 h 30, le 14 février.