MOISSONNEUSE-BATTEUSE
Les Manchois, pas retors au rotor
Dépositaire de la marque Krone depuis le printemps, Vivagri cherche à développer sa gamme récolte dans le Bocage et dans la Manche. Une série de démonstrations a eu lieu durant la moisson. Les chauffeurs ont pu tester la fameuse Axial-flow, peu présente dans ces territoires d’élevage.
Dépositaire de la marque Krone depuis le printemps, Vivagri cherche à développer sa gamme récolte dans le Bocage et dans la Manche. Une série de démonstrations a eu lieu durant la moisson. Les chauffeurs ont pu tester la fameuse Axial-flow, peu présente dans ces territoires d’élevage.
« C’est la première fois que je vois une Axial par ici », remarque Éric Folliot, patron de l’ETA du même nom à Montabot. Jeudi 30 juin, par une chaleur caniculaire, il est au volant de l’Axial-flow de Case IH que Olivier Autier lui a mise entre les mains. Il n’a jamais travaillé avec Vivagri (groupe Blanchard) ni conduit d’Axial auparavant, mais il connaît le système rotor avec New Holland. « On essaye dans plusieurs conditions, là, dans du blé très clair, après dans du beau blé, on va voir la différence ».
Vendeur pour les établissements Vivagri, Olivier Autier mène la campagne de démonstration de la moissonneuse. Il confirme : « c’est la première fois que nous descendons une machine du Calvados pour venir ici dans la Manche ». Le concessionnaire a repris récemment la marque Krone dans ce secteur, « on va donc être responsable du service après-vente des ensileuses et de tout le matériel Krone. Pour poursuivre dans la récolte, nous avons souhaité aller plus loin et entamer un programme de démonstrations avec les batteuses Case IH ».
Calibrée pour la paille
« Les gens connaissent la machine pour son débit, sa propreté de grain, son faible coût d’entretien ».
Pourtant, les agriculteurs du Bocage et de la Manche, à majorité des éleveurs, utilisent peu cette marque. « Ils ont une réticence, car ils pensent que l’Axial-flow ne fait pas de paille, note Olivier Autier, cette année, nous avons décidé de configurer notre machine en version paille pour répondre à cette demande ». Les techniciens ont réduit le débit, « de façon à moins agresser la paille ». Des pièces ont ainsi été modifiées, « il nous reste quelques petits réglages, en fonction des conditions météo, des fortes températures, pour le soir, etc. ». « C’est une machine très simple d’utilisation et de fonctionnement, précise Antoine Letirand, apprenti affecté aux démonstrations, l’entretien journalier est très facile et rapide ».
Dans l’une de ses sept bases : Cintheaux (siège social), Bayeux et Vassy dans le Calvados, Isigny-le-Buat, Périers et Quettehou dans la Manche, Saint-Méloir-des-Ondes en Ille-et-Vilaine.