Semences
Les semences ont leur code barre 3D !
Semences
Le triage et le traitement des semences se normalisent. Un code barre 3D permet à la SCS Hoste d’assurer la traçabilité des prestations réalisées. Scanné avec un smartphone, il indique l’origine des semences. Le tout assure l’inviolabilité des échantillons.
Le code barre est scannable avec un smartphone et révèle le contenu et l’origine du sachet.
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La fiche de travail et deux sachets contenant de la semence avant et après traitement disposent du même code barre. Celui-ci est infasfiable. En cas de problème de germination, les semences seront analysées dans un laboratoire agréé. (DR)
Les informations sont enregistrées avec un petit ordinateur portable le jour du chantier.
Les agriculteurs devront s’y habituer. Les codes barres 3D risquent de se généraliser dans les campagnes. A Bourguébus, un trieur leur a trouvé une application très professionnelle. A priori anodins, ces motifs de quelques centimètres ont nécessité 18 mois de travail avec un prestataire informatique. La société Hoste devient précurseur dans le traitement de semences, et surtout dans la transparence... Un premier échantillon de semence traité, un second contenant les graines « brutes » et enfin une fiche de travail bénéficient du même code barre. Le motif, infalsifiable, assure la traçabilité du produit. “Si une semence ne germe pas, nous pouvons réaliser des analyses dans un laboratoire agréé. Le verdict permettra de connaître l’origine du problème. À savoir si notre prestation de service est en cause ? Nous garantissons une transparence complète”, détaille Olivier Hoste. Le code barre est scanné avec un smartphone. Une application gratuite est juste à télécharger.
La facturation de la RPD facilitée
Chaque code barre identifie le lieu de travail, la variété, les produits de traitement utilisés, les quantités et le nom des clients. Ces détails sont renseignés sur un « mini-ordinateur portable » à chaque rendez-vous. L’application repose sur une technologie web. Les informations sont ensuite synchronisées sur un serveur distant à chaque connexion internet. Grâce à ces données, la facturation est ensuite facilitée. “Exemple, si je travaille 100 quintaux de blé Altigo. L’utilisation de 0,2 litres par quintal de T2, de 0,2 l de férial 350 et de 0,6 l d’eau est enregistrée”, explique l’entrepreneur. Avec l’instauration de la Redevance sur les Pollutions Diffuses (RPD), le système trouve un intérêt supplémentaire. Le trieur la facture à l’agriculteur et la reverse à l’agence de l’eau. “Comme toutes les quantités sont enregistrées, la facturation est extrêmement précise”, insiste Olivier Hoste.Collaboration
avec un analyste-programmeur
Le système est développé par Jonathan Guérin de la société Locavec. L’homme est analyste-programmeur. Son métier : “transformer une problématique métier en discours et en solution informatique”. Derrière l’interface qui enregistre les points de triage ou les noms des clients se cache un travail de terrain. L’informaticien a chaussé les bottes et suivi les salariés d’Olivier Hoste. “Depuis un an, les trieurs essaient les versions et m’engueulent quand cela ne fonctionne pas”, sourit-il. Jonathan Guérin a développé une application web. Concrètement, Olivier Hoste n’achète pas de logiciel. Il paie la prestation selon son utilisation, par exemple selon le nombre de factures réalisées. “Dans un passé très récent, ce genre de développement était réservé à des multinationales. Désormais, des TPE ou PME peuvent y prétendre”, explique Jonathan Guérin. Son application et son entreprise disposent d’un marché potentiel de 5 millions de quintaux de semences fermières. Cette initiative reste actuellement unique dans l’hexagone.
Un marché potentiel
De son côté, Olivier Hoste espère tirer profit de cette avance. “Le marché est stable. La moitié des agriculteurs achète des semences certifiées. L’autre moitié utilisent des semences fermières. Mais parmi eux, une majorité traite ses semences dans la bétonnière. C’est là qu’il y a des parts de marché à prendre. Nous apportons une réelle traçabilité aux semences fermières. C’est une vraie nouveauté !”
La facturation de la RPD facilitée
Chaque code barre identifie le lieu de travail, la variété, les produits de traitement utilisés, les quantités et le nom des clients. Ces détails sont renseignés sur un « mini-ordinateur portable » à chaque rendez-vous. L’application repose sur une technologie web. Les informations sont ensuite synchronisées sur un serveur distant à chaque connexion internet. Grâce à ces données, la facturation est ensuite facilitée. “Exemple, si je travaille 100 quintaux de blé Altigo. L’utilisation de 0,2 litres par quintal de T2, de 0,2 l de férial 350 et de 0,6 l d’eau est enregistrée”, explique l’entrepreneur. Avec l’instauration de la Redevance sur les Pollutions Diffuses (RPD), le système trouve un intérêt supplémentaire. Le trieur la facture à l’agriculteur et la reverse à l’agence de l’eau. “Comme toutes les quantités sont enregistrées, la facturation est extrêmement précise”, insiste Olivier Hoste.Collaboration
avec un analyste-programmeur
Le système est développé par Jonathan Guérin de la société Locavec. L’homme est analyste-programmeur. Son métier : “transformer une problématique métier en discours et en solution informatique”. Derrière l’interface qui enregistre les points de triage ou les noms des clients se cache un travail de terrain. L’informaticien a chaussé les bottes et suivi les salariés d’Olivier Hoste. “Depuis un an, les trieurs essaient les versions et m’engueulent quand cela ne fonctionne pas”, sourit-il. Jonathan Guérin a développé une application web. Concrètement, Olivier Hoste n’achète pas de logiciel. Il paie la prestation selon son utilisation, par exemple selon le nombre de factures réalisées. “Dans un passé très récent, ce genre de développement était réservé à des multinationales. Désormais, des TPE ou PME peuvent y prétendre”, explique Jonathan Guérin. Son application et son entreprise disposent d’un marché potentiel de 5 millions de quintaux de semences fermières. Cette initiative reste actuellement unique dans l’hexagone.
Un marché potentiel
De son côté, Olivier Hoste espère tirer profit de cette avance. “Le marché est stable. La moitié des agriculteurs achète des semences certifiées. L’autre moitié utilisent des semences fermières. Mais parmi eux, une majorité traite ses semences dans la bétonnière. C’est là qu’il y a des parts de marché à prendre. Nous apportons une réelle traçabilité aux semences fermières. C’est une vraie nouveauté !”