Lilano : problème pour la communication des résultats d’analyses
Depuis le vendredi 13 novembre 2020, le système informatique du laboratoire Lilano subit un incident empêchant le traitement des résultats d’analyse utilisés dans le cadre du paiement du lait.
Depuis le vendredi 13 novembre 2020, le système informatique du laboratoire Lilano subit un incident empêchant le traitement des résultats d’analyse utilisés dans le cadre du paiement du lait.
Ainsi, si les échantillons de lait prélevés lors de la collecte sont correctement analysés, et les données sauvegardées, la remontée des résultats d’analyse dans InfoLabo, le portail internet créé par le Cniel permettant aux producteurs et laiteries d’accéder aux résultats d’analyses, est impossible. Le Lilano met actuellement tous ses moyens en œuvre pour rétablir la situation dans les meilleurs délais, mais depuis le 13 novembre, ni les producteurs ni les laiteries n’ont pu disposer des résultats.
Cependant, depuis le début de cette semaine, les laiteries ont accès à certains résultats d’analyses des producteurs, via un fichier de données brutes transmis par le Lilano. Cette transmission de données constitue une avancée, mais les résultats sont transmis uniquement à titre indicatif et ne peuvent en aucun cas être pris en compte pour le paiement du lait.
Les producteurs peuvent donc avoir accès à leurs résultats d’analyse en contactant leur laiterie. Cependant la FRSEA de Normandie demande aux laiteries des départements concernés de transmettre systématiquement à tous leurs producteurs, leurs résultats d’analyses, et ce depuis la date du 13 novembre.
De plus, pour les producteurs dont les résultats d’analyses de novembre présenteraient une déviance ou un niveau inhabituel, et dans le contexte où ceux-ci n’ont pas été prévenus, la FRSEA demande aux laiteries de ne pas pénaliser les producteurs lorsqu’il sera possible d’établir les factures avec ces résultats.
Cet incident technique, indépendant de la volonté du Lilano, est lourd de conséquences pour la filière laitière des départements Manche, Calvados et Orne. Il parait inenvisageable que les producteurs soient les seuls à supporter la charge de cette situation.