Orne
L’OP Lactalis Orne “compte les points”
Orne
Opération réussie pour l’OP Lactalis Orne. Déjà plus de 400 contrats ont été confiés à l’organisation. Poursuite de l’opération jusqu’au 22 mars prochain.
Jeudi 22 mars, tous les contrats non signés récoltés seront remis aux producteurs, à l’occasion de deux réunions : à Briouze, à 10 h 30 et à Montchevrel, à 14 h 30.
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Publicateur Libre
La semaine dernière, les producteurs Ornais livrant au groupe Lactalis ont reçu un courrier de l’OP Lactalis Orne. Message : “confiez-nous vos contrats de contractualisation non signés jusqu’au 22 mars”.
Une action nationale
L’Orne est le premier département à engager cette procédure. “C’est une action nationale qui va être suivie par beaucoup d’autres OP”, assure Max Vie, président de l’organisation de producteurs. A Domfront, les producteurs laitiers se sont déplacés en masse. Près de 400 contrats ont été récupérés temporairement. “Un chiffre très satisfaisant”, estime Max Vié. “L’intérêt de l’action est clairement de compter les points. Aujourd’hui, nous détenons les contrats de près de 70 % des éleveurs Lactalis Ornais. Nous en recevons encore tous les jours”. Un constat qui vient contredire Lactalis qui affirme “avoir une rentrée significative de contrats signés”. Au sein de l’autre OP Ornaise “Normandie Perche Lait, bon nombre de producteurs sont favorables à la démarche. Ils doivent se réunir dans la semaine et éventuellement passer à l’action”, se félicite Max Vié.
Pour un retour aux négociations
“Il ne s’agit pas d’entretenir un rapport de force stérile”, signale le président. “Nous souhaitons que Lactalis revienne à la table des négociations et repousse la date limite fixée aujourd’hui au 31 mars”. Un délai que l’OP considère comme “intenable. Il nous faut plus de temps pour obtenir un contrat viable pour les deux parties”. Autre inquiétude, Max Vié redoute “un choix délibéré de Lactalis de faire vite pour éviter que le décret sur la reconnaissance des OP soit validé”.
Une gage de confiance
Un point crucial dans la gestion quotidienne de la contractualisation laitière. “C’est l’ensemble des actions entreprises par la région (suspension des négociations à propos de l’implantation de divers projets industriels et de l’accompagnement financier de la Basse-Normandie), par la FNPL (volet judiciaire) et par les OP qui fera pencher la balance du côté des producteurs”, juge le président de l’OPLO. Au vu de la mobilisation autour de cette action, Max Vié “remercie l’ensemble des producteurs. C’est une preuve de solidarité, tous syndicats confondus. Je donne un avertissement à Lactalis : diviser pour mieux régner ne fonctionnera pas”. Et de conclure “chaque producteur qui nous remet son contrat nous fait confiance. Nous avons une vraie responsabilité. Nous tiendrons notre engagement en répondant présents jusqu’au bout”.
Il est encore possible de déposer son contrat auprès du conseil d’administration. Les contacter au 06 83 17 08 60 ou au : 06 87 21 79 09.
Une action nationale
L’Orne est le premier département à engager cette procédure. “C’est une action nationale qui va être suivie par beaucoup d’autres OP”, assure Max Vie, président de l’organisation de producteurs. A Domfront, les producteurs laitiers se sont déplacés en masse. Près de 400 contrats ont été récupérés temporairement. “Un chiffre très satisfaisant”, estime Max Vié. “L’intérêt de l’action est clairement de compter les points. Aujourd’hui, nous détenons les contrats de près de 70 % des éleveurs Lactalis Ornais. Nous en recevons encore tous les jours”. Un constat qui vient contredire Lactalis qui affirme “avoir une rentrée significative de contrats signés”. Au sein de l’autre OP Ornaise “Normandie Perche Lait, bon nombre de producteurs sont favorables à la démarche. Ils doivent se réunir dans la semaine et éventuellement passer à l’action”, se félicite Max Vié.
Pour un retour aux négociations
“Il ne s’agit pas d’entretenir un rapport de force stérile”, signale le président. “Nous souhaitons que Lactalis revienne à la table des négociations et repousse la date limite fixée aujourd’hui au 31 mars”. Un délai que l’OP considère comme “intenable. Il nous faut plus de temps pour obtenir un contrat viable pour les deux parties”. Autre inquiétude, Max Vié redoute “un choix délibéré de Lactalis de faire vite pour éviter que le décret sur la reconnaissance des OP soit validé”.
Une gage de confiance
Un point crucial dans la gestion quotidienne de la contractualisation laitière. “C’est l’ensemble des actions entreprises par la région (suspension des négociations à propos de l’implantation de divers projets industriels et de l’accompagnement financier de la Basse-Normandie), par la FNPL (volet judiciaire) et par les OP qui fera pencher la balance du côté des producteurs”, juge le président de l’OPLO. Au vu de la mobilisation autour de cette action, Max Vié “remercie l’ensemble des producteurs. C’est une preuve de solidarité, tous syndicats confondus. Je donne un avertissement à Lactalis : diviser pour mieux régner ne fonctionnera pas”. Et de conclure “chaque producteur qui nous remet son contrat nous fait confiance. Nous avons une vraie responsabilité. Nous tiendrons notre engagement en répondant présents jusqu’au bout”.
Il est encore possible de déposer son contrat auprès du conseil d’administration. Les contacter au 06 83 17 08 60 ou au : 06 87 21 79 09.