Menue paille : pas de petit profit
L’ETA Poret de Barenton (Manche) a monté son premier récupérateur de menue paille sur une TX 68 en 2013. L’entreprise de travaux agricoles a investi dans un second équipement (marque Thiévin) à la faveur d’un changement de batteuse. Dans cette zone d’élevage, la paille n’est pas un sous produit du blé et « y a pas de petites économies ».
L’ETA Poret de Barenton (Manche) a monté son premier récupérateur de menue paille sur une TX 68 en 2013. L’entreprise de travaux agricoles a investi dans un second équipement (marque Thiévin) à la faveur d’un changement de batteuse. Dans cette zone d’élevage, la paille n’est pas un sous produit du blé et « y a pas de petites économies ».
Chez les adeptes de la récupération de menue paille, il y a les céréaliers désireux d’exporter un maximum de graines d’adventices dans un contexte de diminution de solutions phytosanitaires. Il y a aussi les aviculteurs qui apprécient le pouvoir absorbant du produit. Citons également les producteurs d’énergie avec une menue paille au pouvoir méthanogène intéressant.
Peut-être plus inattendus, les éleveurs/polyculteurs, producteurs et consommateurs de paille, mais pas en autonomie complète selon les saisons. C’est le cas de la famille Poret, productrice de lait dans le sud Manche et à la tête d’une ETA (Entreprise de Travaux Agricoles).