Sanitaire
MHE et FCO : vaccination fortement recommandée par le GDS de l'Orne
La FCO (fièvre catarrhale ovine) et la MHE (maladie hémorragique épizootique), gagnent du terrain en France. L'étau se resserre en Normandie, plusieurs cas sont avérés dans l'Orne. Le GDS appelle à vacciner son cheptel en ce mardi 24 septembre 2024.
La FCO (fièvre catarrhale ovine) et la MHE (maladie hémorragique épizootique), gagnent du terrain en France. L'étau se resserre en Normandie, plusieurs cas sont avérés dans l'Orne. Le GDS appelle à vacciner son cheptel en ce mardi 24 septembre 2024.

La maladie progresse dans l'Orne avec une trentaine de suspicions de FCO (fièvre catarrhale ovine) 3 dont quatre sont confirmées, sur deux bovins et deux ovins. Côté MHE (maladie hémorragique épizootique), aucun foyer pour le moment.
Des doses à disposition
Pour les éleveurs qui se poseraient encore la question de la vaccination, le message du GDS est le même : « Nous conseillons fortement aux éleveurs de vacciner pour protéger les cheptels et le reste de la France. Les ovins évidemment parce que les répercussions cliniques sont particulièrement fortes. Mais aussi les bovins avec des conséquences importantes, comme des chutes de production, des boiteries, des problèmes respiratoires voire de mammites. Des cas de surmortalités, notamment, ont été observés dans des régions où la FCO 3 est très présente », insiste Arnaud Delafosse, directeur du GDS61.
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" Si une flambée des cas est à venir, les éleveurs ont tout intérêt à vacciner leur cheptel. Cependant, aucune réglementation n'est à craindre. "
Des doses de vaccins sont disponibles aussi bien pour la FCO que la MHE, « avec un délai relativement rapide et il n'y a pas de coût pour l'éleveur », précise le directeur, indiquant que deux millions de doses ont été mises à disposition par le Gouvernement.
L'actualité sanitaire, c'est aussi la tuberculose, pour laquelle, rappelons-le, la zone de prophylaxie s'étend aujourd'hui au secteur du bocage.
Déclarer
Pour la FCO et la MHE, aucun abattage n'est à réaliser. Aucune vaccinations n'est obligatoire mais, « nous encourageons les dépistages réguliers. En cas de lourdes pertes économiques, si aucun dépistage n'a été réalisé en amont, aucune indemnisation ne pourra être mise en place », rappelle Arnaud Delafosse, rappelant le FMSE (Fonds national de mutualisation du risque sanitaire et environnemental), qui accompagne les agriculteurs à lutter contre les aléas sanitaires, entre autres.
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