Comité national à l’installation
Michel Barnier annonce la mise en œuvre du nouveau parcours
Comité national à l’installation
Le ministre de l’Agriculture, Michel Barnier, a annoncé la mise en œuvre nationale, courant 2008, du nouveau parcours à l’installation, à l’occasion du comité national à l’installation de Jeunes agriculteurs.

L’installation aidée s’est bien tenue en 2007 : 328 réalisations contre 240 en 2006.
2008 devrait être également un bon cru.
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ADASEA
2008 devrait être également un bon cru.
Jeudi 7 février à Laguiole, en Aveyron, Jeunes agriculteurs tenait son désormais traditionnel Comité national à l’installation (CNI), rendez-vous annuel réunissant tous les partenaires à l’installation en agriculture. Un évènement annuel important pour le syndicat puisqu’il s’agissait d’officialiser la mise en œuvre, sur tout le territoire, du nouveau dispositif à l’installation auquel les jeunes agriculteurs travaillent depuis plus d’un an. Michel Barnier est ainsi venu l’annoncer devant plus de 150 jeunes et représentant d’organisations professionnelles agricoles.
Le nouveau dispositif à l’installation des jeunes doit permettre, selon le syndicat, d’accompagner tous les porteurs de projet agricole. Il s’articulera en trois étapes. La première consistera à accueillir et informer les candidats autour d’une structure unique. Michel Barnier a annoncé que cette étape sera assurée à l’échelon départemental « par une sous-commission de la CDOA », consacrée à l’installation et coprésidée par le préfet et Jeunes agriculteurs. La deuxième étape permettra l’élaboration d’un plan de professionnalisation personnalisé en fonction du profil du candidat.
« Une reconnaissance du travail accompli »
Avec ce plan, le syndicat souhaite individualiser le parcours, en analysant les besoins de formation du jeune. Par ailleurs, la réalisation du plan, qui constituera la dernière phase, ne devra pas voir, selon l’exigence du ministère, une même personne « juge et partie » dans le conseil et la dispense de formation. La sous-commission de la CDOA pourra intervenir non seulement pour agréer le plan de professionnalisation, mais aussi pour le valider après sa réalisation. Philippe Meurs, le président des Jeunes agriculteurs, s’est réjoui de l’annonce d’une coprésidence département-JA à cette future sous-commission. « L’installation a toujours constitué notre dossier prioritaire. Il s’agit là d’une reconnaissance du travail de nos équipes en la matière. » Ce travail avait commencé par la mise en place, en mai 2007, d’une expérimentation dans cinq départements. Celle-ci avait fait l’objet d’un compte-rendu positif auprès du ministre en décembre dernier. Toujours dans le cadre de cette réforme, Michel Barnier a également indiqué que la liste des diplômes permettant d’accéder à l’installation sera revue. « J’ai bien entendu votre demande d’ouvrir le parcours à l’ensemble des porteurs de projet. » De nouveaux diplômes de niveau 2, 3 et 4 pourront y être intégrés « dès lors que la capacité technique du candidat est garantie ».
Côté calendrier, Michel Barnier, tout comme les Jeunes agriculteurs, veut aller vite. « Ce nouveau dispositif sera opérationnel dans tous les départements avant la fin de cette année. » D’ici-là, le premier semestre sera consacré à la préparation des différents textes législatifs. « Je souhaite que les textes nationaux – arrêtés et circulaires, y compris la modification du décret sur la capacité professionnelle agricole soient prêts avant la fin du premier semestre. L’automne sera ensuite le temps d’ilaborer les adaptations régionales », a-t-il indiqué. Des adaptations pour lesquelles Michel Barnier veillera « à ce qu’elles ne soient pas radicalement diffirentes du cadre national. »
Le nouveau dispositif à l’installation des jeunes doit permettre, selon le syndicat, d’accompagner tous les porteurs de projet agricole. Il s’articulera en trois étapes. La première consistera à accueillir et informer les candidats autour d’une structure unique. Michel Barnier a annoncé que cette étape sera assurée à l’échelon départemental « par une sous-commission de la CDOA », consacrée à l’installation et coprésidée par le préfet et Jeunes agriculteurs. La deuxième étape permettra l’élaboration d’un plan de professionnalisation personnalisé en fonction du profil du candidat.
« Une reconnaissance du travail accompli »
Avec ce plan, le syndicat souhaite individualiser le parcours, en analysant les besoins de formation du jeune. Par ailleurs, la réalisation du plan, qui constituera la dernière phase, ne devra pas voir, selon l’exigence du ministère, une même personne « juge et partie » dans le conseil et la dispense de formation. La sous-commission de la CDOA pourra intervenir non seulement pour agréer le plan de professionnalisation, mais aussi pour le valider après sa réalisation. Philippe Meurs, le président des Jeunes agriculteurs, s’est réjoui de l’annonce d’une coprésidence département-JA à cette future sous-commission. « L’installation a toujours constitué notre dossier prioritaire. Il s’agit là d’une reconnaissance du travail de nos équipes en la matière. » Ce travail avait commencé par la mise en place, en mai 2007, d’une expérimentation dans cinq départements. Celle-ci avait fait l’objet d’un compte-rendu positif auprès du ministre en décembre dernier. Toujours dans le cadre de cette réforme, Michel Barnier a également indiqué que la liste des diplômes permettant d’accéder à l’installation sera revue. « J’ai bien entendu votre demande d’ouvrir le parcours à l’ensemble des porteurs de projet. » De nouveaux diplômes de niveau 2, 3 et 4 pourront y être intégrés « dès lors que la capacité technique du candidat est garantie ».
Côté calendrier, Michel Barnier, tout comme les Jeunes agriculteurs, veut aller vite. « Ce nouveau dispositif sera opérationnel dans tous les départements avant la fin de cette année. » D’ici-là, le premier semestre sera consacré à la préparation des différents textes législatifs. « Je souhaite que les textes nationaux – arrêtés et circulaires, y compris la modification du décret sur la capacité professionnelle agricole soient prêts avant la fin du premier semestre. L’automne sera ensuite le temps d’ilaborer les adaptations régionales », a-t-il indiqué. Des adaptations pour lesquelles Michel Barnier veillera « à ce qu’elles ne soient pas radicalement diffirentes du cadre national. »