Apiculteur dans la Manche
Michel Lelièvre, piqué par l'apiculture depuis 35 ans
Depuis 1990, Michel Lelièvre est apiculteur. Plus qu'un métier, c'est une passion qui l'anime. 30 ans plus tard, il travaille pour le Manoir des abeilles à Pontorson. L'entreprise lui confie plus de 200 ruches pour alimenter la production de miels et de biscuits du Manoir.
Depuis 1990, Michel Lelièvre est apiculteur. Plus qu'un métier, c'est une passion qui l'anime. 30 ans plus tard, il travaille pour le Manoir des abeilles à Pontorson. L'entreprise lui confie plus de 200 ruches pour alimenter la production de miels et de biscuits du Manoir.
Michel Lelièvre a plusieurs cordes à son arc ; ébéniste menuisier, vinaigrier, il a une distillerie pour fabriquer de l'hydromel et gère plus de 200 ruches pour le manoir des abeilles à Pontorson. Passionné par la fabrication du miel, il s'oriente en 1989 vers un BPREA option apiculture à Laval. À la suite de son diplôme, il est employé par une entreprise apicole dans la Manche, qu'il rachètera en 94.
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En 2001, il jette l'éponge et place son entreprise en liquidation judiciaire, lassé de perdre ses colonies à cause de l'usage des néonicotinoïdes. Courant des années 2010, il remet le pied à l'étrier en rachetant une dizaine de ruches. En 2020, il est sollicité par Philippe Le Duff, dirigeant du Manoir des abeilles, pour qu'il leur produise du miel. Le manoir lui confie la gestion de plus de 200 ruches.
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Des expériences grâce aux ratés
Après plus de 30 ans de métier, Michel Lelièvre ne se lasse pas des abeilles. "Même après autant de temps passé à m'occuper d'elles, je découvre encore des choses. Ce qui est formidable, c'est qu'il n'y a jamais d'échecs, seulement des expériences, constate-t-il. L'expérience compte beaucoup plus que la réussite !" L'élevage d'essaims n'est pas de tout repos, des éléments peuvent mettre à mal l'effectif. Le frelon asiatique en fait partie. "Une fois qu'il a réussi à rentrer dans la ruche, c'est un carnage", déplore l'apiculteur. Pour endiguer ce fléau, il attrape des frelons, leur pose une molécule sur l'abdomen, et les libère pour qu'ils aillent la transmettre à ses semblables. Au contact de celle-ci, les prédateurs mourront les uns après les autres.