Nicolas Declomesnil, FDSEA : « Ce qui m’anime, c’est de faire avancer les problématiques de la profession »
À 37 ans, Nicolas Declomesnil, vice-président de la Chambre d’agriculture du Calvados, a d’abord été pendant douze ans membre puis représentant JA. Il est depuis deux ans adhérent FDSEA et administrateur élu aux dernières élections. Représentant du bocage, il attend de meilleurs jours pour pouvoir aller à la rencontre des acteurs du territoire.
À 37 ans, Nicolas Declomesnil, vice-président de la Chambre d’agriculture du Calvados, a d’abord été pendant douze ans membre puis représentant JA. Il est depuis deux ans adhérent FDSEA et administrateur élu aux dernières élections. Représentant du bocage, il attend de meilleurs jours pour pouvoir aller à la rencontre des acteurs du territoire.
Je suis installé depuis 2009 sur une exploitation familiale à production laitière principalement. Notre ferme en race Normande est de taille moyenne, sur une SAU de 100 hectares et une production de 500 000 l de lait.
Par les JA, en 2009, dès que je me suis installé. Je les connaissais avant pour avoir aidé aux fêtes de labour. J’ai été président de JA Calvados entre 2016 et 2018, et à mes 35 ans, j’ai pris l’adhésion à la FDSEA. J’ai toujours participé, en tant que JA, aux réunions bocage et à quelques réunions départementales de la FD. Depuis les élections de 2020, je suis administrateur référent bocage.
Il n’y a pas d’événement particulier, j’ai toujours donné un coup de main à tous les événements organisés par le syndicat. J’aime travailler les sujets de fond et m’investir dans les dossiers. À JA, j’ai porté le dossier lait aux niveaux départemental et régional. Ce qui m’anime, c’est de défendre les filières, de faire avancer les problématiques de la profession. Je porte aussi le dossier PAC à la Chambre régionale d’agriculture.
On a des débats sur tous les dossiers. Je suis là pour apporter une vision locale et représentative des spécificités de mon territoire et obtenir un consensus sur les dossiers qui prenne en compte nos typicités.
C’est un secteur de production laitière, assez vallonné, où l’élevage est largement présent ; avec des potentiels de rendements moyens et un paysage bocager : des parcelles morcelées, un environnement avec des haies et des habitudes de travail en collectif, avec un réseau Cuma et des services de remplacement qui sont très ancrés.
Elu depuis peu, à la suite de Philippe Porret, je fais remonter les problématiques individuelles et locales au conseil d’administration. En revanche, à cause des conditions sanitaires, je n’ai pas encore eu l’occasion de faire redescendre les principaux sujets évoqués en CA auprès des agriculteurs du bocage. C’est mon objectif, dès que ce sera possible, de se revoir physiquement.
Contact : ndeclomesnil@yahoo.fr
Question à Marc Andreu Sabater, président de l’intercommunalité de la Vire au NoireauNous avons besoin de préparer tous ensemble l’avenir de notre territoire (renouvellement des générations, préservation du paysage et de l’agriculture, etc.). Est-ce que la nouvelle équipe de l’interco est prête à travailler avec nous?« Les élus de l’Intercom de la Vire au Noireau partagent le souhait de travailler avec les agriculteurs sur l’avenir du territoire. C’est d’ailleurs ce qu’ils font actuellement dans l’élaboration du nouveau schéma de cohérence territoriale (SCoT) applicable à l’ensemble du territoire de la communauté de communes qui précise les modalités d’accueil de nouvelles populations, les différents axes de développement des bourgs et villes mais également la préservation des terres et exploitations agricoles.Cela doit bien évidemment se faire en lien très étroit avec les acteurs du monde agricole, avec qui une rencontre est prévue le 8 mars 2021. »