Installations sauvages
"Nos champs ne sont pas des terrains de camping sauvage ni des déchetteries"
La FDSEA du Calvados déplore vivement l’incapacité persistante des autorités à résoudre le problème des installations sauvages des gens du voyage dans nos champs, laissant derrière eux des montagnes d’ordures et des désagréments considérables pour notre profession.
La FDSEA du Calvados déplore vivement l’incapacité persistante des autorités à résoudre le problème des installations sauvages des gens du voyage dans nos champs, laissant derrière eux des montagnes d’ordures et des désagréments considérables pour notre profession.
Certains groupes de gens du voyage s’installent illégalement sur nos terrains, sans le moindre respect pour notre travail et des règles du bien vivre ensemble. Ces installations sauvages ont des conséquences désastreuses sur nos cultures, nos animaux et notre bien-être général.
Des "montages d'ordures et des excréments"
Nous comprenons que le droit au voyage est un principe fondamental, mais cela ne doit pas se faire au détriment de nos exploitations agricoles et de l’environnement. Les gens du voyage qui s’installent dans nos champs laissent derrière eux des montagnes d’ordures et des excréments, causant une pollution environnementale et un danger pour nos cultures et nos animaux.
Malgré nos appels répétés et nos démarches auprès des autorités préfectorales, rien ne bouge du côté de la préfecture. Nous sommes confrontés à une inaction constante qui nous laisse seuls face à ces problèmes. Nous avons besoin de solutions concrètes et d’un soutien effectif de la part des autorités et des collectivités pour préserver nos moyens de subsistance et protéger nos terres.
Besoin de mesures
La FDSEA exhorte les autorités à prendre des mesures immédiates pour résoudre cette situation préoccupante. Nous appelons à une collaboration renforcée entre les pouvoirs publics, les collectivités, les associations de gens du voyage et les agriculteurs afin de trouver des solutions durables et respectueuses de tous.
- L’installation de toilettes de chantier en nombre suffisant afin d’éviter la dispersion des excréments humains dans la nature.
- Un contrôle par les agents de l’OFB du respect de la biodiversité et de l’état sanitaire de nos champs pendant la durée du campement illicite et après le départ de celui-ci.
- La reconnaissance de la non-responsabilité de l’agriculteur victime du campement illicite afin d’éviter des pénalités dans le cadre notamment des différentes réglementations de la PAC.
Nos champs ne sont pas des terrains de camping sauvage, et notre profession mérite le respect et la protection des autorités. La FDSEA continuera à défendre les intérêts des agriculteurs et à mettre en lumière les défis auxquels nous sommes confrontés. Nous attendons avec impatience les actions concrètes demandées pour résoudre cette problématique persistance.
Contact : 02.31.70.88.16