L’interview de Stéphane Labarrière, président du syndicat des éleveurs de Charolais
" Nous avons valorisé la race dans le département "
Samedi 19 septembre, le syndicat des éleveurs de Charolais a organisé son concours départemental, à Varaville. L’événement, dissocié de la Foire internationale de Caen cette année, a rencontré un franc succès chez les éleveurs.
Samedi 19 septembre, le syndicat des éleveurs de Charolais a organisé son concours départemental, à Varaville. L’événement, dissocié de la Foire internationale de Caen cette année, a rencontré un franc succès chez les éleveurs.
>> Pour quel(s) motif(s) le concours de la race ne s’est-il pas déroulé à la Foire internationale de Caen ?
Pour nous, c’était compliqué. L’organisation du concours à Caen demande beaucoup de main-d’œuvre. Cela engage des frais financiers élevés cette année, peut-être liés à la nouvelle organisation de la Foire à cause de la Covid-19. Nous l’avons maintenu mais chez nous, à Varaville.
>> Vous avez eu du monde ?
Huit éleveurs et 43 animaux étaient inscrits. Ce qui est très bien ! Dans l’après-midi, on a compté près de 70 personnes autour du ring. Les éleveurs étaient contents de se retrouver car c’est sûrement le seul concours de race organisé dans le département cette année. Tout s’est déroulé dans une bonne ambiance, conviviale. On a pu échanger, discuter. On revient à des choses simples. C’est la vie ! Les gens étaient masqués, nous avions mis du gel hydroalcoolique à disposition, pris les dispositions nécessaires pendant le repas.
>> Une réussite pour le syndicat ?
La difficulté, c’est qu’il existe deux livres généalogiques Charolais. Notre rôle, nous syndicat, c’est de valoriser la race dans le département. On l’a fait ! Nous travaillons avec les deux herd-books et ouvrons même le concours aux éleveurs non-inscrits. Le juge du concours, Pascal Langevin, est un ancien président du herd-book. En venant à Varaville, il a prouvé son ouverture d’esprit.
>> Organiser le départemental chez un éleveur, une formule reconductible ?
Ça pourrait oui. L’avantage, c’est que nous étions sous un bâtiment ouvert, donc en plein air. Mais c’est un peu frustrant, car on ne communique pas avec le grand public. L’année dernière, à la Foire, j’avais été interviewé par France bleu, ce qui m’a permis de faire passer des messages sur l’agriculture en général. Le mieux, ce serait d’organiser le concours dans un lieu qui accueille déjà le grand public, comme la Foire de Caen ou d’autres manifestations.
Prix d'Honneur veau mâle de l'année : Ricard, 23/01/2020, EARL la Filaine
Prix d'Honneur veau mâle d'automne : Père Noël, 15/09/2019, Gaec Marie & Fils